Les sensibilisations se poursuivent pour mener à bien le projet Lamina qui vise un meilleur accès aux transports publics des handicapés. La communication avec les agents de circulation est un frein, selon l’enquête faite par les responsables du projet.

Les actions de sensibilisation de la population et des transporteurs continuent afin de résoudre et changer les  comportements liés en général aux problématiques de la circulation dans la capitale. C’est d’ailleurs l’objectif du projet Lamina mis en œuvre depuis deux ans par l’Ong Lalana. Le problème de communication avec les agents de la circulation demeure l’unique souci pour les responsables du projet Lamina. Malgré les sensibilisations et les formations que les agents de circulation ont effectuées, il existe encore quelques difficultés à ce niveau.  Nous attendons que cette communication évolue avec le temps et nous espérons des changements face à ce problème, a expliqué Rija Randrianarivelo, participant au projet Lamina.

Les personnes handicapées revendiquent ainsi leurs droits et une trentaine de coopératives de l’UCTU et l’UCTS ont été sensibilisées depuis un mois et demi. Dans le  transport urbain, des places étaient réservées pour les personnes handicapées dans les années 80. Actuellement, la priorité généralement accordée aux personnes âgées, handicapées et femmes enceintes n’est plus respectée.

Le projet Lamina est cofinancé par l’Union Européenne et l’ONG Lalana.