Les bouchons sont de retour à Andohatapenaka. La portion de route qui a fait l’objet d’une réparation il y a quelques semaines est de nouveau en piteux état. Cette situation fait grincer des dents les automobilistes et aussi ceux qui prennent le bus pour aller travailler. Ils interpellent la Commune Urbaine d’Antananarivo.
Et on re-slalome sur la route d’Andohatapenaka et on roule au pas. Un nid d’autruche caché sous une nappe d’eau stagnante s’est formé au beau milieu de la chaussée. Résultat : les voitures doivent ralentir et une longue file se forme. Les automobilistes se plaignent de ce mauvais état des routes. « Les nids de poule abîment non seulement les pneus, mais aussi les jantes et les amortisseurs », râle un automobiliste.
Les charrettes sont pointées du doigt comme étant à l’origine de la dégradation rapide des infrastructures routières dans la capitale. A Antananarivo, où la plupart des routes sont actuellement délabrées. Et avec les bouchons qui se forment un peu partout, ceux qui prennent le bus pour aller travailler arrivent souvent en retard. « J’arrive souvent en retard au travail. Les routes sont presque toutes en piteux état dans la capitale. La route aux 67 Ha est aussi un vrai calvaire lorsque la pluie tombe », entend-on souvent dire du côté des usagers.
Les attentes se focalisent sur la Commune Urbaine d’Antananarivo, en charge de la réhabilitation des routes dans la capitale.