Un an et demi avant la fin du mandat de la maire d’Antananarivo, les mesures concrètes concernant les marchands ambulants restent floues. L’anarchie continue à régner dans la ville.
Assainissement des marchands ambulants. Les mesures prises par la commune urbaine d’Antananarivo à ce sujet restent floues. Jusqu’ici, aucun résultat n’est palpable. Les marchands ambulants envahissent toujours la ville. Selon les explications du délégué au maire, le but est de déloger ces marchands mais les moyens font défaut… Ce sont surtout les ressources humaines qui s’avèrent insuffisantes. 44 agents seulement sont en charge de presque 9km2 de superficie.
Il est clair que depuis le début, aucune politique n’a été mise en place dans la gestion de la ville. Par ailleurs, la gestion de la commune d’Antananarivo est également amalgamée à de la politique politicienne. De son côté, le parti au pouvoir semble utiliser tous les moyens possibles pour cultiver le désordre total qui règne dans la commune. A titre d’exemple, celle-ci ne bénéficie d’aucune subvention de l’Etat.
Résultat des courses : c’est l’anarchie qui prévaut dans la capitale de Madagascar. Les marchands ambulants sont disséminés dans tous les coins et recoins de la ville. Déchets et immondices jonchent les quartiers. L’insécurité est grandissante. Les embouteillages sont exacerbés par l’état des rues. La devise d’Antananarivo : une ville propre et paisible, reste jusqu’à maintenant un vœu pieu.