AVA

Plus de 4000 sinistrés dans la région Analamanga

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Plus de 4000 sinistrés dans la région Analamanga

Après le passage du cyclone Ava, la capitale compte plus de 4000 sinistrés et 2 ruptures de barrage, d’après le rapport de l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo. La région d’Analamanga, a été la plus touchée par les crues et les inondations. Actuellement, la rupture d’autres barrages est encore à craindre.

AVA a quitté les frontières de Madagascar, mais a laissé derrière elle d’importantes séquelles aussi bien humaines que matérielles. Dans la nuit de samedi dernier, le barrage sis à Soavina a cédé sous la pression de l’eau, et dans la nuit du dimanche qui a suivi, c’est le barrage d’Andoatanjoa Itaosy qui a craqué. A ce jour, d’autres ruptures de barrage sont encore à craindre à Antananarivo.  Les barrages d’Itaosy et de Soavina ont cédé sous la pression. Mais l’état des autres barrages, à l’exemple de celui d’Arivonimamo, suscite encore des inquiétudes, a expliqué Philippe Rateloson, directeur général de l’APIPA

Au niveau de la commune d’Ampitatafika, trois fokontany ont recensé des sinistrés, victimes d’inondation. Dans le fokontany d’Ankasina, le recensement des sinistrés a débuté samedi dernier, environ 1000 sans-abri ont été relevés. Il n’y a pas de digue sur les côtés du Canal C3, ce qui fait que dès que l’eau monte, c’est l’inondation assurée pour les maisons des environs, a fait valoir Alfred Randriamanarivo, Trésorier du Fokontany Ankasina

Dans la région d’Analamanga, 4 203 sinistrés ont été dénombrés, ce qui constitue en tout 1 828 foyers. Jusqu’ici, on dénombre un total de 1 980 sinistrés dans le secteur d’Antananarivo I, 164 à Antananarivo II, 876 pour Antananarivo III, 900 pour Antananarivo IV, 181 pour Antananarivo V et 102 pour Antananarivo VI d’après le dernier bilan de la préfecture d’Antananarivo. Outre les inondations, une partie de la population d’Antananarivo a également été victime de glissement de terrain à la suite du passage de ce cyclone. De nombreuses maisons ont également été détruites faute de conformité aux normes de construction, comme tel a été le cas dans la commune d’Ampitatafika.