Bois de rose

120 tonnes rapatriées

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120 tonnes de bois de rose saisis à Maurice en 2011 sont arrivées à Toamasina. Selon le Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des forêts, de longues et fastidieuses négociations ont été nécessaires pour obtenir le rapatriement de ces richesses naturelles. Qu’en est-il des milliers de rondins de bois de rose malgaches qui se trouvent encore dans d’autres pays à l’heure actuelle ?

Il a fallu attendre cinq longues années avant que les bois de rose saisis à Maurice en Juin 2011 ne soient rapatriés à Madagascar.  06 containers de bois de rose saisis à l’île Maurice, soit à peu près 120 tonnes, ont ainsi été rapatriés. Le ministre de l’Environnement, de l’Ecologie, de la Mer et des Forêts Ralava Beboarimisa a effectué une descente sur Toamasina  pour assister au débarquement de la cargaison, accompagné du ministre des Finances et du Budget Gervais Rakotoarimanana.

Il s’agit de la toute première opération de rapatriement de bois de rose exportés illicitement. En effet, des milliers de tonnes de bois de rose appartenant à Madagascar se trouvent encore bloqués à l’étranger, pour ne citer que les 30.000 rondins de bois de rose saisis à Singapour et dont l’issue du procès y afférant est fortement attendue.

 Avec le rapatriement de ces richesses naturelles saisis à Maurice, les autorités malgaches veulent prouver à la CITES qu’elles ont effectuée un progrès significatif. Reste à savoir si cela suffira à convaincre le comité Permanent de la Convention sur le commerce international des espèces de faunes et de flore sauvages menacées d’extinction.

Concernant la lutte contre les trafics de bois de rose justement, la Chine tend la main à Madagascar afin de mettre un terme à ce fléau. Le bois de rose est pourtant particulièrement prisé en Chine. Ce pays compte appuyer la justice malgache dans cette lutte, à en croire les explications du nouvel ambassadeur de Chine Yang Xiaorong, lors d’une visite de courtoisie qu’elle a effectuée hier au ministre de la Justice, Noëline Ramanantenasoa.

Les autorités malgaches ont promis la mise en place d’une chaîne pénale spéciale contre le trafic de bois de rose mais plusieurs mois après, il n’en est toujours rien.