L’inauguration hier des nouveaux bureaux dématérialisés des services des douanes à Mamory Ivato a fait rêver plus d’un. Tout le monde s’est dit, « ça c’est une vraie informatisation des services publics ! » Les matériels sont flambants neufs et de dernier cri. On peut dire que les services des douanes ne font pas dans la demi-mesure.
Pour ce nouveau service des douanes donc, tout est informatisé. Dans l’accomplissement de leurs services, les agents qui y travaillent n’utiliseront plus de papiers. Il en est de même pour les usagers qui ne seront plus tenus d’écrire les demandes et autres déclarations sur papier libre.
Cette informatisation des services permet une traçabilité de tout ce qui s’accomplit. Le travail de tous les agents est automatiquement enregistré. Il facilite par la même occasion les audits internes ou externes. Une amélioration de la qualité du travail fourni par ce service est donc attendu tant sur le court terme que sur le long terme.
Les services des douanes n’entendent pas rester en si bon chemin. Ils ambitionnent de décentraliser cette dématérialisation. Aussi, le grand port de Tamatave sera le premier à basculer vers cette dématérialisation. Le défi relevé par les douanes est d’atteindre cet objectif avant la fin de cette année.
Cette dématérialisation des services est bien à la portée des douanes qui possèdent les fonds nécessaires pour ce faire. En outre, ils subissent des pressions internationales pour une uniformisation des services partout dans le monde. La dématérialisation des services des douanes ne constitue donc qu’une question de temps.
Au vu des bienfaits de cette dématérialisation, dont la réduction de 10% de la corruption, les citoyens se disent « pourquoi ne pas le faire dans tous les services ? ». L’on pourrait commencer par la police et la gendarmerie nationale qui règlementent la circulation. Les contraventions et ses paiements s’effectueront par voie électronique, ce qui réduira au strict minimum la corruption dans la rue.
Au vu des bienfaits de cette dématérialisation, dont la réduction de 10% de la corruption, les citoyens se disent « pourquoi ne pas le faire dans tous les services ? ». L’on pourrait commencer par la police et la gendarmerie nationale qui règlementent la circulation. Les contraventions et ses paiements s’effectueront par voie électronique, ce qui réduira au strict minimum la corruption dans la rue.
L’enseignement supérieur, notamment la gestion des cités universitaires a également besoin de cette dématérialisation. Grâce à cette dernière, l’on connaitra qui des habitants des cités sont des étudiants et qui ne le sont plus. Une gestion rationnelle des logements permet en effet d’aspirer ceux qui ont vraiment besoin de cité et de déloger ceux qui ne sont plus des étudiants