Le GEPIMM a adressé une lettre ouverte aux participants du 16ème sommet de la francophonie. Une lettre à travers laquelle, il a entre autres soulevé l’adoption et la supposée promulgation du code de la communication qui constitue une entrave à la liberté d’expression et à l’accès à l’information
La tenue du 16ème sommet de la francophonie à Antananarivo, un rendez-vous particulier pour le pays suscite de nombreuses réactions, autant pour les défenseurs que pour les détracteurs de sa tenue à Madagascar, souligne le GEPIMM ou Groupement de Presse d’Information et du Multimédia de Madagascar dans une lettre ouverte adressée aux participants de ce sommet. Le GEPIMM ne saurait entrer dans de telles considérations, poursuit-il. En revanche, les médias réunis au sein de ce groupement ne comptent nullement se départir de leur rôle premier en tant que vecteurs de l’information, celui, justement d’informer. Or, il apparaît de plus en plus au fil des mois, constate-t-il que la marge de manœuvre dont doit disposer la presse pour accomplir sereinement ce devoir, s’est considérablement amenuisée. De l’autre côté le droit à l’accès à l’information pour les citoyens s’en trouve également bafoué. En cause notamment, l’adoption puis la supposée promulgation du code de la communication médiatisée jugée liberticide et qui a suscité une véritable levée de boucliers au sein de toute la profession. Pareillement, pour d’autres mesures, événements et autres décisions concernant la presse et restreignant tout autant cette liberté d’information, alors que l’actualité des derniers jours s’avère particulièrement fournie : le flou, voire parfois le silence entretenu autour de l’organisation du sommet de la francophonie, en l’occurrence la question du budget, les mesures cache-misère adoptées en parallèle, ou encore la chasse menée contre certains distributeurs de journaux considérés comme des marchands illicites.
Par rapport à tout cela, le GEPIMM compte à nouveau agir pour se faire entendre et marquera notamment le coup entre autres par la sortie d’un supplément gratuit qui sera inséré dans les pages de journaux, mais également repris dans les journaux télévisés de ses membres. Car la liberté d’information suppose que doivent également être traités tous les faits, y compris ceux que les dirigeants considèrent comme politiquement préjudiciables et ce, sans que cette liberté puisse être remise en cause, conclut le GEPIMM.