Un projet visant à mieux gérer les ressources minières pour que tout le monde en tire profit va être mis en œuvre dans deux régions de l’île, dans l’Alaotra Manogoro et l’Anosy . Le but est d’appliquer les bonnes pratiques internationales pour mieux gérer les ressources.
L’exploitation minière à Soamahamanina continue de se heurter à la contestation de la population. Pour éviter que de tels problèmes ne surviennent à l’avenir. Un projet allant dans ce sens va être testé pendant six mois dans les Régions d’Alaotra Mangoro et d’Anosy. Ce projet bénéficiera de l’appui de la Grande Bretagne et des Etats-Unis.
Le côté social n’a pas été considéré dans l’exploitation aurifère à Soamahamanina. Voilà pourquoi ce projet se heurte au refus de la population. Aucune étude relative aux conséquences de cette exploitation sur la vie de la population locale n’a apparemment été menée avant l’octroi du permis d’exploiter. Une exploitation qui aurait été bénéfique et aurait garanti le développement de la région si la transparence était de mise et si les initiateurs de ce projet s’étaient souciés de l’intérêt général. Ce n’est malheureusement pas le cas. Afin d’éviter que ces mêmes problèmes ne surviennent à l’avenir, un atelier sur les principes volontaires a été organisé au DLC Anosy. L’objectif est de parvenir à une approche intégrée pour la gestion des ressources pour que tout le monde, aussi bien les exploitants miniers, l’Etat, les collectivités décentralisées et la population en tirent profit.
L’exploitation aurifère à Soamahamanina n’est la seule à se heurter à la contestation de la population.