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Hajo Andrianainarivelo

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Hajo Andrianainarivelo

Le président du parti Malagasy Miara Miainga a répliqué hier au cours d’une conférence de presse, à ses détracteurs. Hajo Andrianainarivelo a martelé que le statut d’opposant n’est pas monnayable et qu’il existe des mercenaires politiques dans l’opposition.

Questionné par les journalistes sur l’existence de groupuscules qui se déclarent opposants, la réponse de Hajo Andrianainarivelo à été sans détour. Il n’est nul besoin que les partis politiques de l’opposition soient du même avis, a-t-il soutenu. Il y a également une différence entre opposition parlementaire et opposition extra-parlementaire. D’ailleurs, il faut faire le tri concernant ceux qui disent faire partie de l’opposition car certains individus ne sont que des mercenaires politiques. Il est comique  de voir qu’après la déclaration officielle du parti Malagasy Miara Miainga de se positionner en tant qu’opposition officielle, de nombreux groupuscules se sont aussi déclarés de l’opposition. Le Tamami est-il un opposant ? Est-ce qu’un opposant peut s’exprimer librement à la télévision nationale ? D’autres se réclament de l’opposition pour soutenir le régime ensuite.

Par ailleurs, Hajo Andrianainarivelo a répondu aux affirmations du député Siteny Randrianasoloniaiko selon lesquelles le parti politique Malagasy Miara Miainga n’a plus de députés à l’Assemblée nationale. Pour le président du parti MMM, ce député n’est pas au courant de ce qui se passe à la chambre basse. Il faut également ouvrir une enquête sur la gouvernance financière des membres du bureau permanent de l’Assemblée Nationale.

Nous nous sommes positionnés en tant qu’opposition officielle. Si la HCC a retenu notre demande, c’est que nous avons des députés. D’ailleurs, le président de notre groupe parlementaire a déjà répondu à cela.

Pour le parti Malagasy Miara Miainga, la bonne gouvernance n’existe pas vu la situation catastrophique dans laquelle le pays se trouve. Les dirigeants ne défendent pas les intérêts de la majorité, ils militent pour protéger les intérêts d’une minorité. Si les dirigeants travaillent pour les intérêts de tous les Malgaches, ils doivent faire montre d’humilité et avouer qu’ils sont incapables de développer le pays. De cette manière, la décision finale reviendra aux électeurs qui choisiront celui qui sera à même de faire avancer le pays dans le bon sens, à travers des élections.

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