Lutte contre le trafic de bois de rose

Pas de volonté politique

0
Le gouvernement pointé du doigt

Les dirigeants ne manifestent pas la volonté politique de mettre fin aux trafics de bois de rose. Le Président de l’Alliance Voahary Gasy, Ndranto Razakamanarina, l’a réitéré hier en marge de la célébration de la journée mondiale de la vie sauvage. En effet, les trafics continuent et la mise en place de la Chaîne Spéciale contre le trafic des bois de rose s’éternise. Pourtant, seule l’application des sanctions et des lois en vigueur peuvent mettre fin à ce fléau selon l’AVG.  

Les trafics de bois de rose ne connaissent pas de répit. Les auteurs échappent toujours aux sanctions et à la justice. Cela témoigne que la Justice n’est pas Indépendante à Madagascar, souligne l’Alliance Voahary Gasy. D’ailleurs le Chef de l’Etat est le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature et la Ministre de la Justice en est la Vice-Présidente. Cette plateforme des Organisations de la Société Civile Malagasy œuvrant pour l’Environnement, ne cesse de réclamer la mise en place de la Chaîne Spéciale contre le trafic de bois de rose et de bois d’ébène. Et ce, afin de dénoncer les multiples trafics qui prévalent dans le pays. Mais pour l’Alliance Voahary Gasy, l’attente va être longue car les promesses faites par le Chef de l’Etat d’éradiquer ce fléau tardent à se concrétiser. Une réalité qui suscite des interrogations.

Face à la poursuite des trafics, la CITES a refusé d’autoriser la mise en vente des stocks de bois de rose qui se chiffrent à 28 666 rondins. La Convention sur le Commerce international des espèces de faune et de flores sauvages menacées d’extinction exige de Madagascar des progrès significatifs dans ce domaine.