Altercations entre forces de l’ordre et marchands ambulants hier à Analakely. Ces derniers protestent contre le projet de la Commune de les intégrer dans les marchés communaux. Un projet que la CUA prévoit pourtant de mener jusqu’au bout. Le bras de fer est engagé.
Les marchands ambulants opérant aux alentours d’Analakely ont manifesté hier contre leur insertion dans les marchés communaux. Des altercations avec les forces de l’ordre ont ainsi eu lieu. Les marchands ambulants peuvent intégrer les 16 marchés existants dans la capitale. Des marchés qui disposent de places libres pouvant les accueillir comme celui de Pochard, Namontana ou encore Andravoahangy. Selon la Commune Urbaine d’Antananarivo, ces marchands seront autorisés à rejoindre ces sites. La commune ne compte pas revenir sur sa décision qui s’inscrit dans l’assainissement de la capitale. Nous répétons sans relâche aux marchands ambulants qu’ils doivent entrer dans le secteur formel et intégrer ainsi les marchés existants. Pour cela, ils doivent se renseigner auprès des responsables des marchés. Des places leur seront offertes. La CUA n’acceptera plus qu’ils occupent les trottoirs. C’est ce qui explique les assainissements journaliers que nous effectuons actuellement. Nous allons mener cette initiative jusqu’au bout, a expliqué Arinosy Jacques Razafimbelo, le délégué au maire du 1er arrondissement.
Pour l’heure, le nombre exact des marchands ambulants n’est pas encore connu. Des marchands ambulants qui prennent d’assaut les trottoirs et occupent également une partie de la chaussée, générant des embouteillages monstres notamment pendant les heures de pointe. Le bras de fer est engagé entre la CUA et les marchands ambulants mais nul ne sait qui le gagnera.