Numérique

Une agence de développement en gestation

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Signe des temps. Le ministre de l’intérieur a annoncé le permis de conduire biométrique. Cela s’inscrit dans la tendance économique de l’heure. Le projet de créer une agence de développement du numérique se précise par ailleurs de plus en plus.

La Grande  Ile intéresse particulièrement les investisseurs étrangers spécialisés dans  les applications des Ntic . Il y a, par exemple,  Sfr-Numéricâble qui voudrait transférer  son centre d’appel chez nous. Il y a déjà eu  l’affaire de la chinoise StarTime pour la vulgarisation de la Tnt, Télévision numérique Terrestre, un projet à turbulences médiatiques, mais  qui s’est assoupi depuis. Pour l’instant, néanmoins,  les investisseurs hésitent. Il semble que  le dispositif de sécurité des investissements ne convainc pas encore suffisamment. Aussi, le Gouvernement tente-t-il  de remédier à  cette lacune.

La création d’une agence de développement  du numérique a été discutée en haut lieu. D’après des fonctionnaires du département des Télécommunications et des  Nouvelles Technologies,

le projet  rentre dans une  politique gouvernementale pour le déploiement des infrastructures numériques, de la promotion et de la diffusion des services  et usages numériques sur tout le territoire et de l’appui au développement des écosystèmes  d’entreprises innovantes. Dans ce sens,  le numérique est vu comme un instrument pour  de nouveaux modèles économiques, de nouveaux biens communs et de nouvelles pratiques sociales.

 Par  ailleurs,  cette agence pourrait aussi être appelée à jouer le rôle d’arbitre entre les opérateurs téléphoniques dans leur lutte sans merci pour le déploiement de leur réseau très haut débit. L’Artec, l’actuelle autorité de régulation dans le secteur  des technologies de la communication étant jugée dépassée par les évènements.

D’après les professionnels, le secteur peut générer entre 2000 et 3000 emplois à long terme pourvu que le régime arrive à rassurer les investisseurs.