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Face à la flambée des prix actuels, la population a du mal à joindre les deux bouts  dans un climat social délétère. Jusqu’à maintenant, les dirigeants ne proposent aucune solution pour alléger le fardeau quotidien du combat pour la survie

Le quotidien des Malgaches se complique chaque jour davantage en raison de la flambée des prix. Le prix du riz est en hausse, les frais de transport ont augmenté, les prix des produits de première nécessité se sont envolés, la sécheresse ne manquera pas d’avoir des impacts négatifs sur la production de riz, la justice populaire se renforce, l’insécurité s’aggrave, la corruption n’a plus de limites, la plupart des responsables étatiques se défilent et ne veulent pas faire de déclaration de patrimoine. Telle est en gros la situation qui prévaut dans le pays en ce début d’année 2017…Comment la population va-t-elle faire pour survivre jusqu’à la fin de l’année ? Est-elle en droit d’attendre une amélioration, une vie meilleure ?

Force est de constater que chacun devra à son niveau respectif faire son possible pour garder la tête hors de l’eau. Les espoirs de voir le niveau de vie de la population s’améliorer restent minces pour ne pas dire qu’ils sont inexistants…Aucune des promesses de mieux être faites par les dirigeants à la population ne s’est concrétisée. Ce sont les droits de l’Homme qui se trouvent actuellement bel et bien bafoués. Manger à sa faim est un droit, la sécurité des biens et des personnes aussi…de même que l’accès à l’éducation et aux soins de santé de base, ainsi qu’à des informations fiables et recoupées.

Il appartient aux dirigeants de trouver les solutions idoines pour sortir le pays de l’ornière dans laquelle ils l’ont plongé. Les électeurs les ont mandatés pour améliorer le quotidien de la population tout entière. Quelle amélioration ont-ils apporté  ces 3 dernières années? Ont-ils usé de leurs prérogatives pour que les Malgaches cessent de mener un combat pour leur survie quotidienne ? Il apparait  actuellement que les dirigeants sont plus préoccupés par la prochaine élection présidentielle que par le sort de la population. Il semble que le pouvoir soit devenu pour eux une manne financière, le reste importe peu.

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