Tous des voleurs !

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En cette veille des fêtes, tout le monde s’active pour trouver de l’argent. L’objectif est de faire en sorte que les festivités de fin d’année soient fastes. Une bouffe à gogo et des boissons à profusion. Mais l’argent manque cruellement en cette période de disette et de morosité économique. Tout est donc occasion pour se faire  de l’argent. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est ce qui  est ressorti du constat des vendeurs au sein du Golden Center Behoririka qui est parti en fumée. D’après les affirmations de ces vendeurs, les sapeurs pompiers ont profité de l’absence des propriétaires pour faire main basse sur les marchandises et les caisses.

Les feux qui ont ravagé ce centre commercial n’ont été maîtrisés qu’hier matin. Les sapeurs pompiers ont donc profité de la nuit du lundi pour faire main basse sur les marchandises et l’argent,  emprisonnés par les flammes. Vêtements, ordinateurs portables, téléphones portables et ses accessoires, chaussures, etc. Ce sont les genres de marchandises recensés par les vendeurs et qui ont disparu à leur arrivée hier matin dans les locaux. Les vendeurs accusent de ce fait les sapeurs pompiers d’être les auteurs des vols dont ils ont été victimes. N’ayant plus été sur les lieux hier matin, les sapeurs pompiers ont juste affirmé par téléphone qu’ils ne sont pas responsables de la perte des marchandises.

Ce genre de situation est symptomatique de l’administration en général. Tous ceux qui détiennent ne serait-ce qu’une once de pouvoir ne font que voler et piller les deniers publics et les biens d’autrui. Citons par exemple  ces policiers et ces gendarmes qui, au lieu de travailler conformément à la mission qui leur a été assignée, ils ne font que soutirer de l’argent des transporteurs et des particuliers. Des greffiers et des magistrats au niveau des tribunaux, des contrôleurs et inspecteurs des domaines au sein des circonscriptions domaniales, des contrôleurs et inspecteurs des impôts au niveau des directions des impôts, des contrôleurs et inspecteurs des douanes dans les ports et aéroports, etc.

Ce sont tous des voleurs quoi qu’il faille nuancer les dires. Il ne faut pas mettre tous les agents dans le même panier à crabes. Il existe quand même certaines exceptions qui sortent du lot et qui n’arrivent pas à intégrer leur corps d’appartenance. Ils se distinguent des autres qui changent de voitures comme ils changent de vêtements, qui achètent des terrains et des maisons comme bon leur semble. Et ils sont marginalisés par  leurs collègues de peur que le mauvais sort dont ils sont victimes ne se répande comme la peste.

Les voleurs ont donc intégré les rouages de l’administration. Il y en a partout, à tous les niveaux et à tous les échelons. Des petits vols jusqu’aux hautes voltiges, cette situation ne peut qu’entrainer des pertes par l’administration et contre les citoyens qui paient leurs impôts. Que faire pour lutter contre ce phénomène, contre la corruption ? Jusqu’à maintenant, tout n’a été que déclaration d’intention et effet d’annonce. Les dirigeants et les responsables étatiques ne font pas montre de détermination à changer ce système qui leur profite.