A quoi vont servir les recettes générées par les droits d’entrée récoltés au village de la Francophonie ? La question reste pour le moment entière.
Selon les explications du maire du village de la francophonie, Ntsoa Randriamifidimanana, environ 60.000 personnes ont visité le site la semaine dernière. Le prix d’entrée était de 2.000 ariary, excepté lundi et mardi où l’entrée était gratuite. Ainsi, les recettes générées par les droits d’entrée sont de 120 millions d’ariary. Joint au téléphone par des journalistes, le premier responsable du village de la francophonie a refusé de fournir des explications concernant la gestion de ces recettes. Je ne peux pas entrer dans les détails concernant les finances, a-t-il déclaré en substance.
Le maire du Village de la francophonie a évité depuis dimanche d’évoquer cette question d’argent pour ne pas avoir de problèmes, selon ses propres assertions. Ces 120 millions d’ariary vont-ils servir à poursuivre la construction de l’immeuble situé au sein de ce site et dont les travaux ont été suspendus? D’après un observateur de la vie politique, il est indéniable la transparence n’est pas du tout le fort de ce régime. Il n’y a aucune transparence. Le régime a souhaité montrer aux yeux du monde qu’il était capable d’organiser le sommet de la francophonie. Il a voulu prouver que tout était parfait. Pourtant, actuellement les tenants du pouvoir s’empressent d’assister à la conférence des bailleurs. C’est plutôt contradictoire, a fait valoir Gérard RAMAMIMAMPIONONA , Observateur de la vie politique.
Selon une source, les travaux vont se poursuivre au sein du village de la francophonie. Ce dernier sera destiné à accueillir des activités culturelles et autres événements d’envergure. L’année prochaine, ce site abritera le salon du tourisme.