Les coupures de l’électricité s’intensifient tant dans la capitale que dans les régions. Les simples citoyens comme les opérateurs économiques en sont victimes. A quand la résolution de ce problème de délestage et le redressement de la JIRAMA ?
Le délestage continue à faire des ravages. Ces derniers temps, il gagne même en intensité. Il ne se passe pas un jour sans que l’électricité ne soit coupée. Des fois, il peut durer trois ou quatre heures, voire même plus en une journée. Comble de l’ironie, l’électricité est toujours coupée au moment où chaque individu en a le plus besoin. Le matin pour certains, l’après midi pour d’autres, la nuit pour quelques uns.
La nouveauté de ces derniers temps, il y a des coupures flash qui ne durent qu’environ une minute ou quelques secondes. En une journée, ce genre de coupure est fréquent. Les ménages ne savent plus quoi faire de ces coupures qui menacent leurs appareils électroménagers. En cas de destruction en effet, même si c’est à cause des délestages, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, la JIRAMA n’étant pas responsable de quelque manière que ce soit.
Pourtant, la résolution des problèmes de délestages figurait parmi les promesses présidentielles lors de la campagne électorale. Il a même fait de la lutte contre le délestage son cheval de bataille. Mais une fois à Iavoloha, aucune solution significative n’a été avancée, le délestage a même gagné en intensité. Jusqu’à maintenant, cette promesse n’a toujours pas été tenue malgré les différents propos qui n’ont fait qu’un effet d’annonce auprès de l’opinion publique.
Pour cette fin d’année, le régime actuel sera sauvé in extremis par la tombée de la pluie. Les délestages diminueront avec l’arrivée des pluies. Mais le vrai problème n’est pas pour autant résolu. En effet, des annonces se sont succédé sur la transition de Madagascar vers des énergies renouvelables alors que des groupes sont acheminés par dizaines à Ambohimanambola. Les déclarations sur l’Etat de droit, la bonne gouvernance et la transparence pleuvent à tout bout de champ alors que l’audit initié par l’ancien ministre Fienena Richard n’a pas de suite. D’aucuns ignorent l’avancée de cet audit ni sa publication prochaine. Or, la gestion, la facturation, les contrats font l’objet de cet audit.