Ambalavelona

Une manipulation de masse ?

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Ambalavelona

Les manipulations en tous genres se succèdent depuis la fin de la crise. Aujourd’hui, l’Ambalavelona est d’actualité, une maladie qui existe certes depuis des années dans le pays et qui se soigne mais qui est fortement véhiculée ces derniers temps afin de distraire la population pour qu’elle se détourne des problèmes auxquels elle doit faire face au quotidien.

Des collégiennes et des lycéennes issus de 80 établissements de l’île sont victimes d’Ambalavelona, a communiqué la semaine dernière le ministère de tutelle. Mais beaucoup sont convaincus qu’il s’agit d’une manipulation de masse visant à distraire l’opinion. Comme le disait Noam Chomsky, auteur des dix stratégies de manipulation de masse  « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. »  

L’Ambalavelona est fortement véhiculée pour manipuler la population afin qu’elle oublie pendant un moment la dure réalité de la pauvreté, du chômage et de la cherté de la vie.  Il y a quelques mois, les attaques aux bois rond et les dahalo niova fo inondaient les médias. La qualité de l’éducation y est pour quelque chose dans cette manipulation de masse. D’après un extrait d’  Armes silencieuses pour guerres tranquilles, « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. »