Les employés de la banque de sang de l’hôpital HJRA tirent la sonnette d’alarme. Ils exigent la transparence dans la gestion de la direction, le respect des droits des employés et des donneurs de sang. Par ailleurs, ils se plaignent des coupures intempestives de l’électricité qui handicapent le service.
La banque de sang au sein de l’hôpital HJRA se trouve à la dérive. Il n’y a pas de transparence dans la gestion de la direction et concernant les intéressements. Les droits des employés et des donneurs de sangs ont été mis de côté. D’après les explications, l’Etat offre 1 200 ariary à chaque donneur depuis 2012 mais personne ne sait où l’argent est passé. Le nombre de donneurs diminue de plus en plus. Nous exigeons la transparence dans la gestion de cette direction. Nous demandons également nos intéressements de 2012 à 2016. Il faut par ailleurs respecter les droits des donneurs de sang. L’Etat doit octroyer 1 200 ariary par donneur de sang, fait valoir le Dr ANDRIANAVALOJAONA Fanjalalao Nathalie.
En outre, les délestages ne sont pas sans conséquence sur la banque de sang. Ils durent entre 2 et 5 heures alors que le groupe ne peut fonctionner plus de 2 heures. Nous avons été totalement surpris de lire dans une récente note de service qu’il était désormais interdit de faire marcher le groupe électrogène plus de 2 heures. Or, la conservation du sang est garantie par la chaine de froid. Aussi, le groupe doit-il fonctionner autant d’heures qu’il n’y a de délestages. On nous dit qu’il faut arrêter le groupe à cause du manque de financement. Le manque de financement, c’est ce qu’ils disent tout le temps à chaque fois qu’on demande du matériel pour le bon déroulement du service, a encore expliqué le Dr ANDRIANAVALOJAONA Fanjalalao Nathalie.
La banque de sang occupe une place de première importance au sein de l’hôpital HJRA, voire même dans la capitale. Une enquête doit être ouverte à cette fin pour résoudre ce problème dans les plus brefs délais. Il est à noter qu’un sang donné peut sauver une vie.