Ils ont envahi les rues d’Analakely, de Petite vitesse et de Tsaralalana hier. Les marchands de Behoririka soutenus par les marchands ambulants de ces quartiers sont descendus dans les rues pour demander à la Commune Urbaine d’Antananarivo de les laisser à la place qu’ils occupent actuellement.
Ni les éléments des forces de l’ordre, ni les policiers municipaux n’ont réussi à retenir ces marchands qui ont bénéficié du soutien des marchands ambulants d’Analakely. Ils ont uni leurs voix pour contrer l’initiative de la Commune Urbaine d’Antananarivo qui tente de les chasser ou de les insérer dans les marchés communaux. La provocation vient toujours de la commune et non des marchands. Nous n’accepterons plus que les policiers municipaux saisissent nos articles ou qu’ils nous brutalisent, a expliqué Elie Ranaivo, président de l’association des marchands ambulants.
Les marchands ont demandé à plusieurs reprises à collaborer avec la Commune Urbaine d’Antananarivo. Craignant pour leur avenir, ils demandent à la CUA de les laisser à leur emplacement actuel. Les marchands veulent que la commune joue la transparence concernant les motifs qui la poussent à les déloger de Behoririka. Ils affirment être prêts à se soumettre aux exigences de la Commune quant à l’embellissement du site. Tant que cette dernière ne leur fournit pas de réponse favorable, les marchands vont continuer et durcir leur manifestation. Hier, ils n’ont pas été reçus par les responsables de la Commune.