La passation de service entre le président de la CENI-T et de la CENI a finalement eu lieu hier. En marge de la cérémonie, les présidents sortant et entrant soutiennent qu’il n’y a pas lieu d’initier un audit au niveau de la CENI-T.
Après des mois d’attente et un report au grand dam des journalistes et des partis politiques, la passation de service entre le président sortant, Ralaiariliva Ndriana Mamy, et le président entrant, Hery Rakotomanana, a finalement eu lieu hier. Mais contre toute attente, la structure en charge des élections ne fera pas l’objet d’un audit. C’est ce qu’ont affirmé conjointement le Président de cette structure et celui de la CENI en marge de la passation de service entre ces deux entités.
Le Président de la CENI-T n’a pas voulu répondre aux questions des journalistes concernant la gestion des financements octroyés à cette entité depuis la Période Transitoire. D’après Ndriana Mamy Ralaiariliva, toutes les dépenses engagées par cette Commission ont déjà fait l’objet de contrôle, aussi, un audit n’est plus nécessaire. Il a justifié que « Nous disposons d’un Commissaire de Gouvernement qui s’occupe de tout ce qui est contrôle financier les dépenses y compris, nous disposons également d’un agent comptable ».
La CENI qui remplace désormais la CENIT n’envisage pas de vérifier les dépenses engagées par cette structure. « Nous n’allons faire d’Audit sur la gestion effectuée par la CENIT, cependant nous allons faire notre travail comme il se doit », a indiqué Hery Rakotomanana. A en croire l’ancien patron de la CENI-T et l’actuel numéro Un de la CENI, le budget de l’institution en charge des élections a été géré en bon père de famille. La transparence demeure jusqu’à présent un vain mot. Les élections organisées par la CENIT ont pourtant fait l’objet de multiples contestations. Rien que lors des communales, plus de 2.000 requêtes ont été formulées.