Code de la communication

Plusieurs milliers de signatures collectées en 5 heures

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Code de la communication

Près de 8700 signatures ont été recueillies par les journalistes et le Mouvement pour la Liberté d’Expression samedi à Analakely et dans quelques quartiers du centre ville. Cette collecte de signatures vise à dénoncer le code de la communication validé par les parlementaires.  Cette action se poursuivra dans les fokontany cette semaine.

8677 signatures ont été collectées par les journalistes et le Mouvement pour la Liberté d’Expression en seulement cinq heures au Tahala Rarihasina et dans quelques quartiers du centre ville. Ces 8700 signataires qui comptent parmi eux des étudiants, des salariés, des représentants d’associations, des politiciens, des défenseurs des droits des consommateurs dénoncent tous, le code de la communication dans sa version actuelle et soutiennent ainsi le Mouvement pour la Liberté d’Expression dans sa lutte en faveur de l’amendement du texte.

Ces signatures témoignent que toutes ces personnes se rallient à une lutte commune en faveur du redressement du pays. Si les dirigeants sont sourds, ils ne sont sûrement pas aveugles, a fait valoir un observateur de la vie politique du pays, Gérard RAMAMIMAMPIONONA

Le code de la communication médiatisée ne sera pas bénéfique pour le pays, selon Hajo Andrianainarivelo,  Président National du Parti Malagasy Miara-Miainga qui a également signé la pétition. Un code utilisé par les Dirigeants pour asseoir davantage leur autorité. Cette loi ne garantira pas le développement de Madagascar. Elle est utilisée par les dirigeants pour se maintenir au pouvoir. Les journalistes peuvent s’exprimer librement et la diversité des informations qu’ils publient ou qu’ils diffusent garantissent le développement. Nous  politiciens, nous devons être redevables à la population et il appartient aux journalistes de rapporter les informations, a-t-il dit en substance

Outre Antananarivo, des membres du mouvement pour la liberté d’expression à Antsirabe et Morondava ont également mené une action similaire. Une action qui va se poursuivre selon Lalatiana Rakotondrazafy pour prouver que le code de la communication médiatisée met en danger la liberté de milliers de citoyens malgaches.  Ce mouvement réclame la rectification du code adopté par l’Assemblée nationale et le Sénat afin d’aboutir à un texte de consensus.