Comesa

Le 19ème sommet snobé par les chefs d’Etat africains

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Un seul chef d’Etat, le président zimbabwéen Robert Mugabe a assisté au 19ème sommet du Comesa qui s’est déroulé à Antananarivo. Ce sommet est une claque administrée au régime actuel à la veille de la tenue du sommet de la francophonie au mois de novembre prochain.

Revers pour le régime Rajaonarimampianina. Un seul Président est venu assister au 19ème sommet du Comesa hier qui s’est déroulé dans la capitale malgache : le seul et unique Robert Mugabe, le Président du Zimbabwe. Comme si de rien n’était, le Président Hery Rajaonarimampianina a prononcé son discours face à son homologue et à toute l’assistance. Le Président malgache a bel et bien été snobé par ses homologues africains qui ont préféré se faire représenter soit par leur premier ministre, soit par leur ministre.

La présidence du Comesa est passée à Madagascar pour une année. La passation s’est déroulée entre le Président Hery Rajaonarimampianina et le ministre des finances éthiopien.

Ce 19ème sommet du Comesa est le pire de tous les sommets, si l’on compte le nombre de Chefs d’Etat présents. Lors du 18ème sommet à Addis Abeba, Ethiopie, il y a eu 6 Chefs d’Etats et la présidente de l’Union Africaine. Lors du 17ème sommet à Kinshasa en RDC, il y a eu 13 Chefs d’Etats. Paradoxalement, le régime Rajaonarimampianina n’aura pu convaincre qu’un seul, un Président dont le mode de gouvernance, notamment en matière de gouvernance minière, s’apparente à celle de l’actuel Président. Au Zimbabwe, les exploitants miniers chinois ont la mainmise sur l’exploitation diamantifère. Ces derniers exploitent à leur guise, sous la protection des dirigeants, les ressources minières.

Mais qu’est-ce qui a donc freiné les autres chefs d’Etat à se rendre à ce 19ème sommet du Comesa ? Est-ce une question d’organisation ? La situation sera-t-elle la même lors du sommet de la francophonie au mois de novembre prochain ? Lors de ce rendez vous des pays francophones, les délégations seront encore plus nombreuses et plus importantes. Les dirigeants seront-ils prêts à temps ?