Comesa

Rideau sur le 19ème sommet d’Antananarivo

0
Rideau sur le 19ème sommet d’Antananarivo

Seuls 2 chefs d’Etats ont honoré de leur présence le 19è sommet du COMESA qui a été clôturé hier à Antananarivo. Les résolutions de ce sommet ont été officialisées.

Seuls 2 Chefs d’Etats parmi 19 Etats membres du COMESA, le président zimbabwéen Robert Mugabe et le président zambien Edgar Lungu, ont répondu présent au 19 è sommet du COMESA. Le reste s’est contenté d’envoyer des représentants, vice présidents, ministres ou ambassadeurs. Vices présidents pour le Burundi, les Comores et le Kenya. Premier ministre pour le Swaziland, ministres pour la Lybie, l’Ethiopie, l’Egypte, le Congo, le Malawi et le Rwanda. Pour faire court, ce sommet du COMESA à Madagascar reste le sommet le plus boudé par les chefs d’Etats. Le premier ministre, chef du gouvernement  a essayé  de cacher cette triste réalité.   Toutes les délégations sont venues. Elles avaient pleins pouvoirs en matière de décision. Tous les pays ont été représentés. Si certains Présidents ne sont pas venus, cela ne veut pas dire que le sommet n’était pas important, mais qu’il y a eu chevauchement avec le sommet de l’union africaine qui s’est déroulé au Togo, a dit en substance le Premier ministre Solonandrasana Mahafaly.

Plusieurs résolutions ont été officialisées hier lors de la clôture officielle du 19è sommet. Des résolutions portant notamment sur les industries. La relation Comesa avec ses partenaires, la zone de libre échange, l’accord tripartite, la migration et la démocratie. Même si le cas  de Madagascar n’a pas été spécialement évoqué, l’opportunité a été saisie par les personnalités présentes pour recadrer le contexte de développement du Comesa.

Il n’y a pas de développement sans paix. C’est ce qu’à déclaré ce jour le Président de Zambie, Edgar Chagwa Lungu . Pour celui-ci, il est important d’adopter des accords de coopération régionale  basés sur de bonnes règles.  Dans le cadre de cet échange, nous avons besoin de transparence, de sécurité, de liberté et de sérénité. La bonne gouvernance est également très importante. Notre priorité est la fluidité des échanges et la communication, a-t-il fait valoir.

Le deuxième vice président du Burundi, Joseph Butora a réitéré cette nécessité d’instaurer  la paix pour un développement durable dans les pays membres du Comesa.

Le Président de la République, Hery Rajaonarimampianina a prononcé des promesses de soutien envers les petites et moyennes entreprises. Des promesses faites depuis longtemps mais qu’il n’a pas encore honoré jusqu’à ce jour. Le soutien de l’Etat au profit du secteur privé n’est pas encore très clair dans le pays. Pourtant, les industries sont les principaux moteurs de développement grâce à la création d’emplois, la circulation des échanges commerciaux, la fluidité du circuit monétaire, la rentrée de devises pour l’Etat central.  Force est de constater qu’un autre gros problème de l’Afrique, est d’avoir des dirigeants qui ne joignent pas l’action à la parole.

Madagascar  assure la présidence du Comesa pour une durée de un an.