ECONOMIE

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Actuellement, le prix de la vanille à l’international ne cesse d’augmenter, tandis que la vanille de Madagascar se dégrade. Si le taux de vanilline était autrefois supérieur à 2,8%, la vanille malgache ne contient  aujourd’hui que 1,2% de vanilline au maximum. Pourtant, la norme internationale exige un taux de vanilline entre 1,5 à 1,8% minimum. Le vol et la collecte anticipée de vanille sont les principales causes de cette chute. Il y a également un manque de sécurisation de la filière vanille. Outre le dinam-paritra ou règlement consenti par les ressortissants du nord de la Grande Ile, tous les acteurs de cette filière devraient entrer dans la légalité. Selon Irène SOUCHAUD RAHARISETA , Présidente nationale du PNV, les agriculteurs doivent avoir une carte, les collecteurs doivent rentrer dans un groupement pour qu’on puisse mieux connaître leur identité, leurs activités. Il en est de même des exportateurs, ils doivent respecter les normes mises en place.