La caravane passe !

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Sujet préoccupant du moment, outre le délestage qui devient de plus en plus sauvage mais auquel l’Etat promet de remédier bientôt, le mauvais état de la route, des rues et ruelles de la capitale. On n’ose pas aborder le même problème sur les routes nationales car on se dit avec logique que si les gouvernants sont tellement aveugles et impuissants face à ce qui se passe sous leur nez, on voit mal comment ils pourraient remédier à un problème qui se trouve à une distance plus conséquente.

En ce moment, une portion de route en particulier dans la capitale fait jaser les automobilistes. Les  taxis be  menacent même de ne plus y passer si le délabrement de cette route continue. Il s’agit de la rue vers Ambodinisotry vers les 67 hectares. Une portion qui ne fait même pas 1km mais sur laquelle se trouvent deux gros trous de la taille d’un étang, tant dans sa largeur que sa profondeur. Ceux qui vivent au bord de cette rue d’avancer que bientôt, les trous en question seront assez grands et séants pour élever des poissons.

Il en est de même pour le quartier d’Itaosy où les embouteillages monstres ont amplifié à cause des trous devant le pont à la sortie d’Ampasika. Les exemples sont à multiplier à l’infini quant aux bobos et verrues qui défigurent complètement la capitale et qui font le malheur des tananariviens surtout face à la période de pluies qui arrive inexorablement. Mais que font les dirigeants face à ces problèmes ? Etant donné qu’il est maintenant de notoriété publique que le gouvernement se trouve dans une particulière difficulté financière, il ne sait plus où donner de la tête et ne peut définir les priorités. Du coup, on préfère la politique de l’autruche, on ferme les yeux, tout cela se passe en bas. A l’instar de Madame le maire de la capitale qui a décidé de s’octroyer les services des ouvreuses pour ne plus avoir à supporter les embouteillages, il faut juste lever les vitres fumées, rouler à vive allure pour ceux qui peuvent se le permettre et après moi le déluge. Les chiens auront beaux aboyer, la caravane passera.