Trois stations services sur quatre refusent les chèques carburants actuellement. Et pour cause, les impayés élevés des dirigeants depuis des mois. Le montant de la facture est salé pour les opérateurs pétroliers. Ils n’ont alors de choix que de refuser ces chèques aussi nombreux que variés. Une chose est sûre, à compter d’aujourd’hui, les chefs de services, les directeurs, les directeurs généraux, les directeurs de cabinet et les membres des cabinets des ministères se bousculeront auprès de l’unique station service qui accepte encore ces chèques.
Il va donc y avoir des embouteillages d’agents de l’Etat auprès de cette station service. L’objectif est simple, échanger ces chèques contre du gasoil ou de l’essence mais la plupart du temps, les échanger contre de l’argent liquide. Qui n’est pas au courant de ces pratiques douteuses ? Sûrement le BIANCO puisqu’à présent, aucun pompiste, aucun responsable de station service, aucun agent de l’Etat n’a été pris dans les filets de cette structure dont les mailles sont trop grosses même pour attraper une baleine.
C’est une occasion pour cette structure d’attraper en flagrant délit ceux qui veulent faire une liquidation de stock de chèques carburants. Ils n’auront plus à investir toutes les stations services de la Grande Ile. Ils n’auront qu’à surveiller l’unique station service qui accepte encore ces chèques. Et d’un tour de passe-passe, le résultat sera aussi plausible que probant. Comme le président de cette structure le dit souvent, le seul obstacle à la réalisation de cette mission est la volonté. Est-ce que le BIANCO a la volonté de sévir contre cette pratique et mettre sous les verrous ses collègues des autres ministères ?