Aucune suite n’a jusqu’à maintenant été donnée à la lettre que le parti MMM a déposée à l’Assemblée Nationale. Cette dernière n’est toujours pas parvenue à la Haute Cour Constitutionnelle. De cette lettre, dépend l’occupation du siège dévolu à l’Opposition au sein de la Chambre basse.
Le Régime refuse-t-il de reconnaître l’existence de l’opposition officielle? Cette question a lieu d’être posée étant donné que la lettre déposée près de deux semaines à l’Assemblée Nationale par le parti Malagasy Miara-Miainga n’est toujours pas parvenue à la Haute Cour Constitutionnelle. Dans cette lettre, le MMM demande à occuper la place qui lui est dévolue dans la chambre basse.
Actuellement, le Président de l’Assemblée Nationale est à l’étranger alors qu’il lui appartient d’envoyer ladite lettre à la HCC. L’opinion s’interroge sur les raisons de ce retard. Le régime compte-t-il une nouvelle fois aller à l’encontre de la Constitution? Cette dernière stipule en effet dans son article 14 que la Constitution garantit le droit d’opposition démocratique. Les groupes politiques d’opposition désignent un chef de l’opposition. À défaut d’accord, le chef du groupe politique ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés est considéré comme chef de l’opposition officiel.
Pour certains, le régime, avec la tournure que prennent les événements, a peur que l’opposition officielle voit le jour. A preuve, le décret d’application du statut de l’opposition n’est toujours pas sorti. Afin d’empêcher la création de l’opposition officielle, le Président de l’Assemblée Nationale et des députés MMM ont décidé de retourner leur veste feraient tout pour semer la division au sein du parti Malagasy Miara-Miainga qui avait décidé il y a quelques semaines de se constituer en parti d’opposition.