SEFAFI

Le pouvoir doit revenir à la raison

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Sefafi

Le Sefafi a publié hier l’avant-propos de son 15ème recueil qu’il va présenter publiquement vendredi prochain. Dans cet avant-propos, l’observatoire de la vie publique souhaite que le pouvoir revienne à la raison et agisse pour le bien commun de la nation.

 Comme à l’accoutumée, l’observatoire a été dur et direct dans ses propos. Le Sefafi a conclu dans son avant propos que le pouvoir doit revenir à la raison et agir pour le bien commun de la Nation, conformément au mandat que lui ont donné les électeurs, et non pour ses intérêts privés. Pour en arriver à cette conclusion, le Sefafi a d’abord rappelé que tout au long de l’année 2016, il n’a cessé d’alerter les dirigeants sur les difficultés traversées par le pays et les citoyens. Malheureusement, qu’il s’agisse de la décentralisation bafouée, de l’exercice partisan du pouvoir politique, de la non-application des lois ou des zones d’ombre qui ont entouré le financement et le déroulement du sommet de la Francophonie, les attentes de la population relayées par le SeFaFi ont été ignorées, se désole l’observatoire. Pire encore, pour une question aussi sensible que la désignation des chefs Fokontany, c’est la plus mauvaise solution que le gouvernement vient de retenir. Le pouvoir est évidemment libre de ses choix, mais il devra les assumer , ajoute le Sefafi.

Force est de constater  que les principaux représentants de la société civile aboutissent aux mêmes conclusions que le SeFaFi. Qu’il s’agisse des organisations patronales ou syndicales, des associations à finalité électorale ou humanitaire, des Églises catholique (ECAR) ou réformée (FJKM) et du Conseil des Églises chrétiennes (FFKM), des médias qui osent encore faire usage de leur liberté d’expression et des représentants de la communauté internationale lorsqu’ils s’expriment à titre privé, tous font le même constat : il y a péril en la demeure, et la simple promesse de milliards de dollars ne changera pas le cours des choses. Ce constat est double, souligne le SEfafi. Les dirigeants demeurent sourds et aveugles face à la détresse de la population appauvrie et à bout de nerfs ; et la voie de la répression choisie par le pouvoir, à coups d’interventions musclées et d’arrestations arbitraires, ne peut que mal finir. Déjà que l’avant propos est d’un ton incisif, le 15ème recueil promet de véritables révélations.