Une taxe d’abattage à 3.000 Ar. C’est ce que la Commune Rurale de Bemasoandro réclame aux propriétaires d’abattoirs à Ampasika. Ces derniers sont contre cette hausse et réclament un compromis. Le cas échéant, ils menacent de faire la grève. Par ailleurs, le problème lié à l’approvisionnement persiste toujours, affirment certains bouchers à Ampasika. Une nouvelle hausse du kilo de la viande de zébu est ainsi à craindre.
Les propriétaires des abattoirs à Ampasika s’opposent à l’augmentation de la taxe d’abattage à 3.000 Ar contre 1.000 Ar auparavant. D’après eux, cette taxe devrait être fixée à 2.000 Ar. « Les grossistes en viande ont envoyé une lettre au Conseil Communal de Bemasoandro demandant à ce que cette taxe soit fixée à 2.000 ariary. Il va ainsi se réunir et on verra s’il accepte ou non notre proposition. La commune a voulu fixer cette taxe à 3.000 Ar et on lui a expliqué les motifs qui nous empêchent de nous soumettre à ses exigences », fait-on valoir.
Les négociations avec la Commune Bemasoandro sont donc en cours concernant la détermination de cette taxe d’abattage. Par ailleurs des bouchers exerçant à Ampasika ont affirmé que les zébus se font toujours rares. Ainsi une nouvelle hausse du kilo de la viande de bœuf est ainsi à craindre.
« Les zébus qui arrivent sur le marché continuent à se faire rare. Si cela continue une nouvelle hausse paraît inévitable. Actuellement certains bouchers fixent le prix à 8800 Ar, d’autres à 8400 ariary », explique un boucher.
A l’heure actuelle, les grossistes doivent débourser 1 million d’ariary pour l’achat d’un zébu contre 700.000 ariary auparavant.