La visite inopinée du Premier ministre Ravelonarivo au Tribunal est perçue de différentes manières par l’opinion publique.
Grande surprise hier au Tribunal Anosy. Le premier ministre Jean Ravelonarivo a effectué une descente inopinée. Tout le personnel était en émoi. Les retards ont été démasqués par le numéro Un du gouvernement. Ce dernier s’est défendu que cette visite entre dans le cadre de sa mission en tant que chef de l’administration. Aussi, sa première exigence est que tous ses collaborateurs soient assidus en plus de l’adoption des concepts de persévérance, rigueur et intégrité comme leitmotiv.
Mais cette visite, quoi qu’utile tout au long de la semaine, pourquoi pas tout au long de l’année, n’est pas perçue du même œil par les observateurs de la vie politique, notamment dans le domaine juridique. Etant le chef de l’administration, respectueux de l’Etat de droit comme il est, donc du principe de la séparation de l’exécutif et du judiciaire, il aurait dû effectuer une visite inopinée auprès du ministère de la justice et non d’un tribunal. La limite entre le judiciaire et l’exécutif est déjà assez difficile à déterminer pour que le chef du gouvernement sème la zizanie.