Localiser les zébus et leur acheminement par puce électronique. C’est ce que propose la société civile face aux problèmes d’insécurité récurrente causée par les dahalo et la passivité du régime actuel qui n’affiche aucune volonté politique pour la sécurisation des zébus et l’éradication des exportations illicites des zébus et de leur viande.
Face aux vols et exportations illicites de zébus, la mise en place d’une puce électronique avec son logiciel est le remède proposé par une association de la société civile. Si la loi malgache interdit toute forme d’exportation de bovidés. Ce fléau ne cesse toutefois de s’amplifier en raison de la gabegie qui sévit dans le pays et l’inefficacité du régime actuel. Récemment, un cas d’exportation de zébus vivants et de viande de zébu a été enregistré à Antetezambaro Toamasina. Ce fléau perpétré par des réseaux de malfaiteurs est présent dans plusieurs régions de l’île comme Soalala, Maintirano, la partie Ouest et Sud et autres. Selon un juriste et membre de la société civile, des hauts responsables au niveau de l’Etat, des membres des forces de l’ordre y sont impliqués. Selon les explications, les responsables étatiques n’ont aucune volonté politique d’appliquer les lois en vigueur, ni d’éradiquer l’insécurité qui prévaut, due aux vols de zébus qui ont une valeur culturelle et ancestrale pour la population.
La mise en place de la puce électronique pour zébu a figuré dans la politique bovine du régime avant 2009 . Elle n’a pas encore été appliquée.