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Archives annuelles: 2017

Kaominina manerana ny Nosy

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Ilaina ny fanomezana tosika ny kaominina manerana ny Nosy hoy ny filohan'ny Antoko Malagasy Miara-Miainga raha tiana hisy ny fampandrosoana avy any ifotony. Omena an'ireo kaominina ny "subvention" tokony ho azony ary tokony ampitomboina satria tsy mandray fihaonana an-tampony handaniana vola be ny firenena amin'ity taona ity.

Jery todika 2016

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Nandritra ny lanonana fiarahaban'ny mpikambana ao anatin'ny Antoko Malagasy Miara-Miainga ny Filoha Hajo Andrianainarivelo sy ny vadiny tratry ny taona vaovao, nanao jery todika ny taona 2016 ny filoha. Nampahatsiahiviny fa fanapahan-kevitra lehibe no noraisin'ny mpikambana nandritra ny zaikabe ka nijoroana ho mpanohitra eto Madagasikara.

Antanifotsy

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Un virage à 90° au nord de la commune rurale d’Ilempona, sur la route nationale 7. Chaque année, au moins 30 personnes meurent sur cette portion de route. Cela fait 3 ans que le député d’Antanifotsy demande la modification de cette portion de route mais en vain. Route Nationale 7 Madagascar. C’est la route nationale la plus connue de Madagascar, reliant Antananarivo et Toliara, sur 1 200 km.  Elle est d’un intérêt flagrant compte tenu des nombreux sites touristiques qui la jalonnent. Elle relie par ailleurs de nombreuses localités. Mais elle est aussi tristement célèbre à cause des accidents, parfois mortelles, qui s’y produisent. Récemment, 9 personnes ont trouvé la mort sur cette route et une dizaine ont été blessées. Toujours sur cette route, un grave accident s’est récemment produit à Ambohimandroso. Une voiture Sprinter est rentrée dans un camion. Trois personnes ont été tuées sur le coup. Ce n’est pas la première que cette portion de route dans le district d’Antanifotsy tue des gens. D’après le député élu dans cette circonscription, cette route tue au mois 30 personnes par an. Il a interpellé à maintes reprises le ministère de tutelle mais en vain. J’ai demandé depuis longtemps, surtout aux membres du gouvernement de regarder de près cette portion de route. Plusieurs personnes y ont déjà laissé leur vie. L'année dernière, des enseignants qui ont suivi une formation à Mahajanga ont eu un accident sur cette même place, et la majorité y a péri. Le nombre de morts, rien que sur cette portion atteint les 25 ou 30 par an. Mais les responsables au niveau de l'exécutif l’ignorent. En tant que député, je vois ce qui se passe réellement…c'est pourquoi j'ai lancé des appels à plusieurs reprises lors des rencontres avec le gouvernement à l'Assemblée Nationale pour que cette portion de route soit modifiée. Au maximum, pour enlever la petite portion de talus qui cache la vue des routiers, cela ne devrait pas coûter plus de 200 millions ou même 150 millions de francs, explique Ramilison Randriamampianina, député d’Antanifotsy. Outre les accidents mortels qui se produisent le long de route nationale, le député élu à Antanifotsy se plaint également du mauvais état des infrastructures routières. Une situation qui freine le développement économique de ce district à vocation agricole notamment pendant la période de pluies, et qui ralentit par ailleurs la circulation des personnes et des biens. Le district d’Antanifotsy est réputé pour ses produits agricoles comme les légumes et les fruits. Mais son développement agricole dépend en grande partie des infrastructures routières comme les ponts et les routes que les dirigeants doivent soit réhabiliter soit construire.
Arboretum d’Ambatobe

Arboretum d’Ambatobe

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Après la récente vente de l’arboretum d’Ambatobe à un étranger, c’est toute une richesse écologique, culturelle et scientifique qui disparait. Il faut plusieurs décennies voire plusieurs siècles pour pouvoir reconstituer un arboretum. Mais pire, un arboretum détruit ne retrouvera plus jamais son état initial. En d’autres termes, un arboretum n’a pas de prix et celui d’Ambatobe a été bradé et est en cours de destruction. Un arboretum est un endroit spécial, et spécifique qui renferme toute une collection d’arbres. Son existence est une richesse pour  une nation.  Un arboretum est une collection d’arbres…Il renferme plusieurs espèces d’arbres qu’on conserve afin que les Malgaches puissent connaître les différentes espèces d’arbres existants dans la forêt et qu’on doit conserver. Pour conserver une espèce, il faut d’abord savoir à quoi elle ressemble…On ne peut pas conserver une chose qu’on ne connaît pas…explique Franck Rakotonasolo, responsable au parc botanique de Tsimbazaza La constitution d'un arborétum s’étale sur plusieurs décennies. En cas de destruction, il ne pourra plus reprendre son état initial. La plupart des collections dans un arboretum sont des végétations en voie de disparition. Tout le monde peut visiter un arboretum pour y voir les arbres qui y poussent. Dans le parc de Tsimbazaza par exemple, on  trouve des espèces endémiques tant pour la faune que pour la flore. Mais les gens portent peu d’intérêt pour la flore. Les gens donnent plus d’importance aux animaux qu’aux arbres…Or, les arbres jouent un rôle primordial dans l’équilibre de l’écosystème. Les arbres génèrent l’eau et quand il n’y aura plus d’arbres, il n’y aura plus d’eau…Voyez, les habitants du côté d’Ambohitrimanjaka n’ont pas pu planter leur riz faute d’eau…Mais c’est parce que les arbres ont été détruits…fait valoir par ailleurs Franck Rakotonasolo. Chacun doit être conscient aujourd’hui de la nécessité des forêts et des arbres notamment en raison des effets néfastes que leur destruction engendre sur le changement climatique. Le cas de l’arboretum d’Ambatobe est rare dans le monde. Il est tout simplement en voie de destruction. Il a été vendu. Des arbres ont été coupés et un particulier s’accapare du terrain.
editorial

Discours lénifiants

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Rien de bien substantiel ne peut être tiré des discours des différents chefs d’institution et du chef de l’Etat lors de la cérémonie de présentation de vœux des corps constitués au couple présidentiel  vendredi.  Aucun programme n’a été avancé pour résoudre les problèmes quotidiens de la population. Que peut-on  tirer des différents discours de la cérémonie de présentation de vœux vendredi ? Le Président de l’assemblée nationale a brossé l’exécutif dans le sens du poil malgré l’existence d’une séparation des pouvoirs, le président du Sénat claironnant comme à son habitude les différents articles de la Constitution n’a pas failli à la réputation qu’il veut se donner , le premier ministre a vanté ses propres réalisations pour la nation, le chef de l’Etat a fait mine d’appeler à la réconciliation pour le développement du pays sans pour autant donner des preuves manifestes de bonne volonté. Mais dans tous ces discours si lénifiants et si agréables aux oreilles des dirigeants, rien de bien précis pour l’amélioration du quotidien de la population ne s’est dégagé quant aux perspectives 2017. Le peuple ne voit toujours pas encore quelle route le pays va emprunter. Quels sont les objectifs ? Quels sont les moyens utilisés pour atteindre les objectifs dans les projets qu’on a laissé entrevoir … Mais le plus surprenant est que la place de l’opposition ait été tout simplement occultée. Le Président du Sénat a parlé dans son discours  d’un  parlement modèle. Cela veut-il dire pour lui  sans opposition ? Est-ce un modèle que d’ignorer la mise en place d’une opposition formelle prévue par la Constitution ?  Si habile dans l’énumération fleuve des articles de la Constitution,  pourquoi le Président du Sénat n’a-t-il pas cité celui relatif à la mise en place de l’opposition ? Le régime actuel ne peut en aucun cas qualifier Madagascar de  démocratie tant que l’opposition officielle n’aura pas son siège à l’Assemblée nationale. Tant que la Haute cour de justice n’est pas mise en place, le pays restera un Etat de non droit. Si l’on se réfère aux différents discours, Etat de non droit et absence de démocratie, c’est ainsi que Madagascar aborde à nouveau la nouvelle année 2017 sous la houlette du Président Hery Rajaonarimampianina.
Opposition

Opposition

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L’Opposition officielle doit occuper la place qui lui revient selon le parti Malagasy Miara Miainga. Ce dernier, après toutes les démarches qu’il a entamées conformément à la Constitution compte aller jusqu’au bout afin d’obtenir le statut d’opposant. Il attend jusqu’à aujourd’hui l’avis de la HCC. Des centaines de personnes ou de partis politiques se disent opposants à Madagascar. Mais selon la Constitution, « L’opposition est essentiellement représentée par l’opposition parlementaire constituée par l’ensemble des partis politiques qui ne forment pas la majorité parlementaire ». Ainsi, c’est au niveau du Parlement, notamment auprès de l’Assemblée Nationale que l’Opposition doit œuvrer. Seul un nombre réduit de partis politiques remplit les critères pour se déclarer officiellement opposant.  Le parti Malagasy Miara Miainga a effectué toutes les démarches et respecté les procédures.  Il luttera jusqu’au bout pour occuper les sièges dévolus à l’opposition au niveau du Parlement. C’est simple. Si le MMM occupe la place qui revient à l’opposition au sein de l’Assemblée Nationale, les autres partis qui se disent opposants n’auront qu’à s’aligner derrière lui.  Mais le problème c’est que tout le monde veut être à la tête de l’opposition. Pourtant et d’un, ils n’ont pas fait de congrès, et de deux ils ne disposent pas de députés et de trois ils se proclament opposants sans tenir compte de ce que stipule la Constitution, fait valoir Liva Raharison, du MMM. La Haute Cour Constitutionnelle a reçu le 14 Décembre dernier la lettre que lui a envoyée le Président de la Chambre Basse. Une lettre à travers laquelle le VPM MMM revendique le statut d’opposant.  Mais les hauts conseillers n’y ont toujours pas donné suite. Le MMM dénonce cette « lenteur » qui s’explique par  la pression que l’Exécutif continue d’exercer sur la Juridiction d’Ambohidahy. Madagascar est un pays démocratique. Ainsi, la mise en place de l’opposition officielle est essentielle. Le 17 septembre 2014, la HCC a publié un avis sur le cadre institutionnel d’exercice du statut de l’opposition. Les hauts conseillers ont affirmé  entre autres que « dans le cadre d’un régime d’inspiration parlementaire comme à Madagascar, une démocratie est un Exécutif appuyé sur la Nation et contrôlé par une opposition parlementaire ; que l’opposition parlementaire est au cœur du jeu démocratique et de l’équilibre des pouvoirs ; qu’outre sa fonction de représenter la minorité du corps électoral, la raison d’être de l’opposition parlementaire est de contrôler le Gouvernement et la majorité parlementaire qui le soutient, de leur apporter la contradiction et de proposer des solutions politiques alternatives ; que l’opposition parlementaire a vocation à exercer un contre-pouvoir politique, qui tire sa légitimité du suffrage populaire ». Les hauts conseillers iront-ils à l’encontre de cet avis ?
Possible hausse en avril

Carburant

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Les prix du carburant à la pompe jouent au yoyo depuis 2015. Toutefois, le prix en 2015 est le même qu’en ce début d’année. Aucune diminution significative n’est constatée. Les prix à la pompe sont constamment en hausse et en baisse depuis 2015. En 2015, le prix du gasoil était de 3 150 ariary , celui de l’essence de 3 730 ariary. Entre 2015 et 2017, les prix du gasoil et de l’essence ont connu tant des diminutions que des augmentations. En 2016 par exemple, le prix de l’essence a diminué de 410 ariary tandis que le gasoil a diminué de 550 ariary entre le mois de juin et le mois d’avril. En ce début d’année 2017, les prix ont augmenté de 80 ariary. Ce qui ramène le prix du gasoil à 3 150 ariary tandis que le prix de l’essence est de 3 720 ariary. Si on compare les prix en 2015 et 2017 donc, il n’y a eu aucun changement significatif. Les prix sont restés les mêmes malgré les fluctuations enregistrées ces deux dernières années. En somme, aucune diminution de prix n’a été enregistrée. Le prix du gasoil influe sur les coûts de transport et des produits de première nécessité. Mais si le prix est resté identique sur les deux années considérées, le coût de la vie en général a connu une hausse vertigineuse.
transport-aerien

Partenariat stratégique

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La recherche du partenaire stratégique d’Air Madagascar se poursuit. Trois compagnies aériennes sur 7 sont retenues. Le nom du partenaire sera connu prochainement. Air Austral, Air Mauritius, Ethiopian Airlines. Ce sont les trois compagnies aériennes retenues sur les 7 qui ont soumissionnées. D’après l’économiste Serge Zafimahova, les dirigeants se trompent de stratégie dans leur projet de redressement de la compagnie aérienne nationale. Selon lui, le renforcement de la flotte constituerait la solution pour redresser la compagnie aérienne nationale. Pour rappel, 49% des actions d’Air Madagascar seront sous la houlette du partenaire stratégique.  Son nom  devrait être connu prochainement. Mais il semble que la balance pèse du côté d’Air Austral si on se réfère aux propos du ministre du tourisme en août de l’année dernière qui affirmait au Journal de l’Ile de la Réunion : des choses doivent changer et j’aimerais qu’Air Austral ait un rôle plus important à jouer. Le ciel malgache doit s’ouvrir. Des propos qui démontrent une certaine partialité.
Opposition

Opposition à l’Assemblée nationale

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La demande du parti VPM/MMM à occuper le siège du parti de l’opposition à l’Assemblée Nationale se trouve actuellement à la Haute Cour Constitutionnelle Ambohidahy. Cette dernière n’a pas encore publié sa décision sur la question et on ignore la date de publication. 3 grands dossiers en instance. C’est ce qu’on peut lire sur le site internet de la HCC. Il s’agit de la loi n°2016-037 relative à la Réconciliation Nationale, une saisine du Président de l’Assembée Nationale en date du 14 décembre 2016, demandant l’Avis de la Cour sur le fait d’inclure les Présidents des Commisssions « Défense » et « Sécurité Publique » de l’Assemblée Nationale comme membres de droit du Haut Conseil de la Défense Nationale et enfin, la saisine du Président de l’Assemblée Nationale en date du 14 décembre 2016, demandant l’Avis de la Cour sur la demande du parti VPM/MMM à occuper le siège du parti d’opposition à l’Assemblée Nationale. Concernant cette dernière affaire, personne ne sait la date où les hauts conseillers vont rendre leur décision. Dépêchés à la Cour d’Ambohidahy, les journalistes n’ont pas pu obtenir de réponse sur le délai imparti aux hauts conseillers pour prendre leur décision. Aucun responsable n’est venu travailler hier. Pourtant, cette affaire est d’une importance capitale pour cette année. L’institution de l’opposition de façon officielle au sein de l’Assemblée Nationale constitue en effet un grand pas vers le renforcement de la démocratie dans le pays. Pour rappel, le 17 septembre 2014, la HCC a publié un avis sur le cadre institutionnel d’exercice du statut de l’opposition. La cour d’Ambohidahy a affirmé  que « L’opposition est essentiellement représentée par l’opposition parlementaire constituée par l’ensemble des partis politiques qui ne forment pas la majorité parlementaire ». Elle a expliqué que dans le cadre d’un régime d’inspiration parlementaire comme à Madagascar, une démocratie est un Exécutif appuyé sur la Nation et contrôlé par une opposition parlementaire ; que l’opposition parlementaire est au cœur du jeu démocratique et de l’équilibre des pouvoirs ; qu’outre sa fonction de représenter la minorité du corps électoral, la raison d’être de l’opposition parlementaire est de contrôler le Gouvernement et la majorité parlementaire qui le soutient, de leur apporter la contradiction et de proposer des solutions politiques alternatives ; que l’opposition parlementaire a vocation à exercer un contre-pouvoir politique, qui tire sa légitimité du suffrage populaire.
Les subventions manquent à l’appel

Développement des communes

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Les conséquences du retard de paiement des subventions se font ressentir auprès des communes. Elles ne peuvent plus fonctionner normalement et cherchent d'autres alternatives. Le paiement d'une partie des subventions pour l'année 2014 est toujours en attente. Les maires, tant des communes urbaines que des communes rurales attendent encore le paiement d'une partie de la subvention 2014 de la part de l'Etat central. Une réunion portant sur la revendication des subventions et le paiement des arriérés  a eu lieu entre les maires et les responsables auprès du ministère de la décentralisation.  En effet, les subventions assurent le bon fonctionnement de la collectivité en tant que telle. Les communes ne peuvent pas fonctionner sans subvention.  Pour les communes rurales, il y a les subventions de fonctionnement qui ont pour objet le paiement des salaires du personnel administratif. A défaut  de subvention, le personnel ne peut pas être payé.  Il y a  aussi les subventions d'équipement qui servent à financer les projets de la collectivité, explique Manitra Andriamanalinjato, maire de la commune rurale d’Ambongamarina. Faute de subvention, le développement des collectivités décentralisées est compromis. Les ressources propres des communes ne peuvent en aucune manière financer et le fonctionnement et la construction d’infrastructures nécessaire pour le développement.