dimanche 12 mai 2024
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Archives annuelles: 2017

Arboretum d’Ambatobe

Arboretums à Madagascar

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Madagascar étant un pays doté d’une flore particulière, les arboretums jouent un rôle primordial afin de protéger les végétations endémiques et les espèces en voie de disparition. Or, ce qui se produit actuellement est contraire à cet objectif. Les dirigeants ont vendu l’arboretum d’Ambatobe. La superficie de Madagascar représente 0,4% de la superficie du globe terrestre. Mais la Grande Ile possède 5% des richesses naturelles de la planète. En termes de végétation, Madagascar possède plus de 15 000 espèces. Cependant, moins de 10%  des forêts ayant couvert Madagascar ont survécu à cause des exploitations illicites. D'où la nécessité de créer des arboretums afin de protéger les végétations endémiques et les espèces en voie de disparition. Un arboretum est conçu pour éviter la disparition des végétations endémiques mais aussi pour la régénération des forêts et ses bienfaits pour notre environnement, explique le Pr Jonah Ratsimbazafy, Directeur du Houston Zoo Madagascar. L'environnement se dégrade continuellement et à grande vitesse. Les conséquences ne peuvent qu’empirer. D’après cet expert en écologie, la solution pour éviter l'incapacité à exploiter les richesses nationales est son introduction dans le programme scolaire. L'éducation à Madagascar n’a pas été fondée par rapport aux richesses qui existent dans le pays comme les forêts, les animaux, les pierres précieuses. Ce qui favorise la venue des étrangers pour les exploiter. L’exploitation du bois devrait être inscrite dans le programme scolaire dès la plus petite classe, ainsi que les formations sur les espèces animales et végétales endémiques, fait-il valoir par ailleurs. L'entretien d'un arboretum nécessite un travail ardu et minutieux. Planter des arbres spécifiques nécessite plusieurs décennies voire des siècles. Un palissandre de 100 ans par exemple mesure environ 1m20. Ou encore un pied de bois de rose qui est une plante séculaire a besoin de plusieurs siècles pour avoir une taille exploitable. La mise en place d’arboretum doit être encouragée pour faire revivre les forêts. Par conséquent, aucun arboretum ne devrait être détruit ni vendu pour le bénéfice de quelques personnes, comme c’est le cas actuellement de l’arboretum d’Ambatobe. Les responsables auprès des services fonciers ont affirmé ouvrir une enquête sur cette affaire. On attend la publication des résultats dans les meilleurs délais.

Fitondrana HVM : matahotra ny mpanohitra

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Tahotra no ambadiky ny fanapahan-kevitra navoakan'ny HCC momba ny fangatahan'ny antoko Malagasy miara-miainga ho mpanohitra ara-dàlana. Matahotra ny fanoherana ny mpitondra ankehitriny hoy Ranjivason Jean Théodore.

Fahatapahan’ny herinaratra any amin’ny faritra: ahiana tsy hijanona intsony ny fitakiana.

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Nampiakapeo ny vahoakan'i Marovoay sy Mahajanga ary manambana ny hitokona manoloana ny fahatapahan'ny herinaratra sy ny fahatapahan'ny rano. Ahiana hihamafy sy tsy hijanona intsony ny fitakiana manerana ny nosy manoloana izany.
editorial

Bâillonner l’opposition

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Comme il fallait s’y attendre, la HCC a émis une décision refusant le statut de l’opposition au parti Malagasy Miara Miainga. Cette décision  répond visiblement aux attentes de l’exécutif qui fait montre d’une réticence avérée envers la mise en place d’une opposition officielle. Une décision qui renie l’existence de la séparation des pouvoirs et de la démocratie à Madagascar La décision était prévisible. Pour la énième fois en effet,  la HCC et les juges qui y siègent, ont émis  un jugement allant dans le sens  des attentes de l’exécutif et allant à l’encontre de l’existence de la séparation des pouvoirs. La décision émise par la HCC laisse transparaître une absence d’indépendance, dénuée  de toute interférence. Dans cette décision avec pas moins de 29 considérants, la HCC vient une fois de plus de servir le pouvoir exécutif. A grands renforts d’arguties juridiques, la HCC estime que la loi sur le statut de l’opposition comporte des lacunes et des insuffisances qui ne permettent pas présentement de procéder à la désignation du chef de l’opposition à l’Assemblée nationale. On retiendra surtout qu’il n’y aura donc pas de parti d’opposition officiel. Ou simplement qu’on refuse ce statut au parti MMM, bien qu’il compte de nombreux députés à l’Assemblée nationale. Mais que l’on ne s’étonne pas sous peu de voir que les lacunes et insuffisances dont souffre la loi sur le statut de l’opposition sont renflouées comme par magie et qu’un autre parti revendique le statut de l’opposition. Que sa demande soit acceptée pour que naisse une opposition officielle contrôlée par le régime en place . Nous vivons en effet dans un monde où ce genre de miracle se produit tous les jours et où tout est possible lorsque cela sert les intérêts du pouvoir. Il est clair et avéré désormais que malgré les discours sur la nécessité de mettre en place une opposition pour un meilleur équilibre des pouvoirs, le régime actuel n’entend pas permettre un jeu démocratique qui échappe à son contrôle compte tenu de l’importance des enjeux. En effet, si on laissait le peuple s’exprimer librement, si le jeu n’est pas faussé, il est certain que le régime Rajaonarimampianina ne pourra pas briguer un autre mandat. Force est aussi de constater  de plus en plus clairement que l’exécutif ne cherche même plus à cacher le contrôle qu’il exerce sur les deux autres institutions censées lui servir de contre poids. Ce que le régime semble perdre de vue, c’est qu’il est vain de vouloir bâillonner l’opposition. D’une manière ou d’une autre, la voix de la majorité trouvera un moyen de se faire entendre. Ceux qui se sont amusés à négliger cette vérité s’en sont repentis et le régime actuel ne tardera pas à connaitre le même sort s’il persiste dans son entêtement.
Non à la traque du Pouvoir contre les opposants

Chef de l’opposition à l’Assemblée nationale

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La désignation du chef de l’opposition officielle n’est pas possible à l’Assemblée nationale. C’est ce qu’a décidé la HCC ou Haute Cour Constitution suite à la demande du groupe parlementaire VPM/MMM de se constituer en tant que parti de l’opposition au sein de l’Assemblée Nationale. Le président du parti Malagasy Miara Miainga Hajo Andrinainarivelo dénonce un non respect flagrant de la Constitution et de la démocratie. Après plusieurs semaines de tergiversations, les hauts conseillers ont publié un avis sur la demande du groupe parlementaire VPM/MMM de procéder à la désignation du chef de l’opposition officiel à l’Assemblée Nationale. Dans son avis n°01-HCC/AV du12 janvier 2017 sur les dispositions constitutionnelles se rapportant à la désignation du chef de l’opposition au sein de l’Assemblée nationale, la HCC a affirmé dans son article premier que « la loi n°2011-013 du 9 septembre 2011 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition connaît des lacunes et des insuffisances qui ne permettent pas de procéder, présentement, à la désignation du Chef de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale ». Dans son article 2, elle demande à l’exécutif à prendre dans les meilleurs délais et selon les conditions indiquées par le présent Avis des textes réglementaires, aux fins de remédier aux lacunes et insuffisances précitées et afin de permettre l’installation de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale ainsi que la désignation de son Chef, dans le respect de la Constitution. Les lacunes observées dans l’article 6 de la loi n°2011-013 du 9 septembre 2011 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition est le principal argument avancé par les hauts conseillers. Le président du parti Malagasy Miara-Miainga dénonce un non respect de la Constitution, et partant de la démocratie.   Cette décision de la Haute Cour Constitutionnelle pousse un peu plus l’opposition dans sa lancée. D’après les explications de Hajo Andrianainarivelo, le parti de l’opposition continuera à dénoncer les mauvaises pratiques des dirigeants.  Le pouvoir ne veut pas avancer dans la mise en place d’une opposition, a-t-il fait valoir. L’opposition est donc libre de manifester comme elle l’entend. Le président national du MMM s’étonne  que la HCC se rende compte qu’une loi est inapplicable trois années plus tard. Il est à rappeler que l’opposition constitue un élément clé d’un régime démocratique. En effet, tous les pays ont un gouvernement mais seules les démocraties ont une opposition. Aussi, nul ne peut avancer que Madagascar est un pays démocratique, surtout pas les tenants actuels du pouvoir. Pourtant, la HCC reconnait l’utilité de l’opposition parlementaire. Elle a affirmé qu’au sein de la démocratie représentative, telle que la Constitution l’organise, le débat parlementaire repose sur le principe selon lequel la minorité s’exprime et la majorité décide ; qu’il importe que la minorité puisse s’exprimer, dans le respect de la Constitution et de la loi, car la participation de l’opposition au débat, confère une plus grande publicité et davantage de transparence au processus politique, tout en renforçant sa légitimité et l’obligation de tous les protagonistes de la procédure législative de rendre des comptes. A la lecture de la...
Code de la Communication

Code de la Communication

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La Haute Cour Constitutionnelle a perdu de son autorité. Ses décisions ne sont pas acceptées, le numéro Un de l’exécutif s’est aventuré à braver  ses recommandations à l’instar de la décision n° 30-HCC/D3 du 12 août 2016 relative à la loi n°2016-029 portant Code de la communication médiatisée. Le code a quand même été promulgué. Le Mouvement pour la Liberté d’Expression monte au créneau. Les décisions de la plus haute instance judiciaire du pays ne sont pas respectées par l’exécutif. La promulgation de la loi sur la communication médiatisée en est la preuve flagrante. Dans sa décision n° 30-HCC/D3 du 12 août 2016 relative à la loi n°2016-029 portant Code de la communication médiatisée, alinéa 26, les hauts conseillers ont affirmé que « l’article 6 alinéa 2 de la loi déférée ne répond pas à l’exigence de l’article 11 de la Constitution ; qu’il devrait être mis en conformité à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et aux pratiques et instruments internationaux des droits de l’homme ». Mais la surprise a été générale, la loi a quand même été promulguée par le Président de la République sans modification de l’article 6. Pour le mouvement pour la liberté d'expression ou MLE, les dirigeants violent totalement la loi.  Beaucoup d'événements se  sont produits durant la fin de l'année 2016. A titre d’exemple, il y avait eu plusieurs arrestations des personnalités qui ont osé  communiquer la bavure faite par les dirigeants. Nous réitérons que ce genre d'attitude s’oppose au prescrit constitutionnel. Nous  avons une seule question au président de la république malgache, sommes nous toujours un pays républicain? Par rapport à tout ce qui s'est passé dans le pays, nous n'avons pas tort de dire que l'Etat cherche par tous les moyens à nuire la liberté d'expression à Madagascar, fait valoir Fetra Rakotondrasoa, porte parole du MLE. Le Mouvement pour la Liberté d’Expression a observé une trêve durant les fêtes de fin d’année. Mais le mouvement reprendra et ne s’arrêtera pas tant que les négociations ne seront pas ouvertes pour une modification de ce code de la communication médiatisée liberticide.

HCC

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Nanapa-kevitra ny birao politikan'ny Antoko Malagasy Miara-Miainga fa hanolotra tolo-dalàna hanatsarana ny fomba fiasan'ny Fitsarana Avo momba ny Lalampanorenana, manoloana ny tsy fanarahan-dalàna maro ataon'ny mpitondra. Amin'ny fivoriana ara-potoana manaraka no hatolotra izany mba tsy hanaonao foana intsony ny mpitondra amin'ny ho avy raha ny nambaran'i Hajo Andrianainarivelo.

AMMM ho mpanohitra ofisialy

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Nanao antso avo ho an'ny Fitsarana Avo momba ny Lalampanorenana Hajo Andrianainarivelo, ny hamoaka mialohan'ny zoma faha 20 ny volana janoary 2017 ny fanapahan-keviny hampijoro ny antoko Malagasy Miara-Miainga ho mpanohitra ofisialy eto amin'ny tany sy ny firenena. Amin'io zoma faha 20 ny volana janoary io no tsy maintsy tanterahina ny ady hevitra demokratika eo amin'ny mpanohitra sy ny praiminisitra araka ny lalàna laharana 2011-013 momba ny fanoherana sy ny antoko mpanohitra.

Antoko Malagasy Miara-Miainga

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Navoakan'ny Filohan'ny Repoblika hampiarina ny lalàna mifehy ny serasera na dia efa nanambara ary ny Fitsarana Avo momba ny Lalampanorenana fa ny andininy faha 6 ao anatin'io lalàna io mila ahitsy ifanaraka amin'ny Charte Africaine des droits de l'homme et des peuples. Tranga tsy ara-dalàna izany hoy ny filohan'ny Antoko Malagasy Miara-Miainga. Ary izay no antony ilana ny fijoroan'ny mpanohitra hilaza ny zavatra tsy mety mitranga eto amin'ny tany sy ny firenena.

Hajo Andrinainarivelo

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Voahitsakitsaka ny Lalampanorenana amin'izao fotoana raha tsy hilaza hafa tsy ny fanendrena ny Lehiben'ny Faritra hoy i Hajo Andrianainarivelo. Ny Lalampanorenana sy ny lalàna velona dia mazava tsara fa fidiana ny Lehiben'ny Faritra, saingy efa taona maro izao no mbola tendrena hatrany izy ireo.