Archives mensuelles: juillet 2017

Hihemotra amin'ny faha 22 ny volana Jolay ho avy izao ny hetsika fanamarihana ny herintaona nampiharana ny lalàna mifehy ny serasera, araka ny fanambarana navoakan'ny MLE omaly. Entina hanaporofoana fa tsy misy hifandraisany amin'ny hetsika ara-politika kasain'ny TIM ho tanterahana ny Sabotsy ho avy izao no anton'io fanampahan-kevitra io raha ny fanazavana. Hiova sy hihamafy kosa ny hetsika manomboka eto.

Sehatra maro sy tranga samihafa no tsy mampitovy hevitra ny samy HVM ankehitriny. Raha jerena ivelany, misy ny avara-patana mpanapaka izay manilika sy tsy mihaino ny hafa amin'ity antokon'ny filohampirenena ity. Mandeha ihany koa ny feo maro amin’ny fisaratsarahan’ny mpikambana ao amin’ny antoko.

Le parti Malagasy Miara- Miainga a envoyé deux lettres, l'une  au premier ministre et l'autre  au directeur général de l'ORTM demandant la tenue du  débat démocratique entre le chef de l'opposition officiel et le premier ministre, en application de la loi 2011 – 013 portant Statut de l’opposition et des Partis d’opposition.   Le parti Malagasy Miara- Miainga, en tant qu'opposition officielle dans le pays, a adressé une lettre au premier ministre hier. Une autre lettre a également été envoyée au directeur général de l'ORTM. Compte tenu du fait que le parti Malagasy Miara Miainga soit le seul parti ayant le statut d'opposant dans le pays selon la référence 036/QG-MMM/2017 auprès du ministère de l'intérieur, et en application de la loi 2011 – 013 portant Statut de l’opposition et des Partis d’opposition, il doit participer au débat démocratique qui doit se tenir le premier vendredi du mois de juillet.  En effet, cette loi portant statut de l’opposition, stipule dans le  TITRE V DU DEBAT DEMOCRATIQUE  - Art.23, stipule − Il est institué, un débat démocratique entre le Chef de l’opposition officiel et le Premier ministre tous les troisièmes vendredi du mois de janvier et le premier vendredi du mois de juillet. En outre, un débat périodique est organisé entre le Chef de l’opposition officiel et les membres du Gouvernement, et qui sera transmis sur les Chaînes de média publiques. » En application de la loi, en tant que seul parti de l’opposition déclarée officiellement auprès de l’Assemblée Nationale et du Ministère de l’Intérieur, le Parti Malagasy Miara-Miainga, confirme sa disponibilité pour le débat démocratique qui doit avoir lieu le vendredi 07 juillet 2017.

Nandefa taratasy maneho ny fahavononany hanao adi-hevitra amin'ny mpitondra ny Antoko Malagasy Miara-Miainga amin'ny maha antoko mpanohitra azy. Adihevitra eo amin'ny antoko mpanohitra sy ny Praiminisitra, izay tokony alefa mivantana amin'ny onjam-peo sy fahitalavim-panjakana,  araka ny Lalàmpanorenana sy ny didim-panjakana mifehy ny mpanohitra sy ny antoko mpanohitra.

Tsy ampy finiavana ny mpitondra fanjakana, hoy ny Alliance Voary Gasy, antony tsy mahafoana ny fanondranana antsokosoko ireo harem-pirenena. Momba ny raharaha Rahaimamonjy Claudine, ny fanjakana no misakana tsy hahafahan'ny Bianco manohy ny fanadihadiana hoy ny fiarahamonim-pirenena Rohy.

Efa hifarana ny fotoam-piasan'ny Filoha Hery Rajaonarimampianina, mbola tsy tafapetraka amin'ny toerany eny amin'ny Antenimierampirenena ny Lehibe'ny mpanohitra araka ny Lalàmpanorenana. Midika inona izany? Matahotra ady hevitra politika ve ny mpitondra?.

Nanolotra boky miisa 400 ho an’ny lasim-pikarohana momban'ny literatiora sy ny oha-pitenenana Malagasy etsy Ankadifotsy ny teo anivon’ny Antoko Malagasy miara-miainga. Ho fitondrana ny anjara biriky eo amin’ny tontolon’ny fampianarana no antony nanaovana izany. Mitondra fomba fijery vaovao eo amin’ny tontolon’ny politika eto Madagasikara ity antoko ity hoy ny sojaben’ny FLSH.

Nanao ny asan'ny amin'ny maha-mpanao gazety azy ny mpanao gazety raha vao niandoha ny raharaha Claudine RAZAIMAMONJY. Diso ny fanambarana ezahina aely fa misy ambadika politika ny raharaha. Voaporofo ankehitriny fa akaiky ny Filohampirenena mivady tokoa ity mpanolontsainy manokana ity, izay voarohirohy amin'ny resaka fanodikodinam-bolam-panjakana sy famotsiana renivola ary kolikoly amin'ny fahazoana asa hampanaovin'ny fanjakana.

Tao anatin'ny 4 taona, bokan'ny trosa ny firenena. Ankoatr'izay, atao varo-boba ny harem-pirenena, ny orinasam-panjakana ezahina amidy ohatra amin'izany ny JIRAMA ny Air Madagascar. Dradraina hanapepohana vahoaka ny hoe : "itokisan’ny fianakaviambe iraisampirenena". Fa ny fiainam-bahoaka anefa mikoroso fahana andro aman'alina.

Ces quatre dernières années, le pays s’est surendetté. Parallèlement, les richesses nationales sont bradées directement ou indirectement comme tel est le cas des sociétés d’Etat dont la Jirama ou Air Madagascar. On se gargarise d’avoir la confiance de la communauté internationale alors que la population croupit dans une pauvreté sans cesse grandissante. Les dirigeants actuels ne cessent de se prévaloir d’avoir la confiance de la communauté internationale qui leur ouvre la porte aux capitaux et aux financements étrangers. Or, ces financements risquent d’assujettir encore plus la population malgache au remboursement de dettes inconsidérées. Ces financements vont-ils être réellement utilisés à des fins de développement ou plutôt servir à combler le gap dans des budgets où des sommes importantes ont été détournées ? La question est légitime compte tenu de tous les détournements qui ont été portés sur la place publique ces derniers mois. Au-delà de ces détournements, de nombreuses questions concernant des sociétés d’Etat restent en suspens. Qui est responsable de la faillite d’Air Madagascar pour laquelle  une dette de 303 milliards ariary a été contractée pour payer des arriérés cette année ? Où sont passées les recettes de la vente du Boeing qui a été cannibalisé pour être transformé en marmites à Ambatolampy ? 450 milliards ariary : tel est le montant requis pour la réhabilitation de la Jirama, désormais réduit à être simple distributeur d’électricité car elle n’en produit presque plus. Sur 115 centrales thermiques, seulement 15 sont approvisionnées en huile lourde par Tsimiroro. Comment peut-on tolérer que les 100 autres fonctionnent avec du carburant acheté plus cher que le prix de l’électricité vendu au consommateur ? La vente de terrains domaniaux aux étrangers est une autre affaire. Le cas de la vente de l’arboretum d’Ambatobe en est une illustration flagrante. Le plus surprenant est de voir que la situation qui prévaut laisse de marbre la plupart des députés et des sénateurs. Combien d’entre eux ont demandé au chef de l’Etat la redevabilité de ses fréquents voyages à l’étranger ? Qui parmi eux ont demandé la destination des fonds empruntés récemment à la Deutsche Bank ? La reconnaissance internationale est sans nul doute une porte ouverte sur les financements extérieurs. Mais quels en ont été jusqu’ici, les retombées pour la population qui ne cesse de s’embourber dans la misère ? Force est de constater que ces 4 dernières années, le pays s’est surendetté sans qu’on connaisse vraiment la destination des fonds empruntés, les richesses nationales sont vendues à qui mieux-mieux tandis que la population continue à mourir à petit feu.