Archives quotidiennes: 17 août 2017

Un an et demi avant la fin du mandat de la maire d'Antananarivo, les mesures concrètes concernant les marchands ambulants restent floues. L’anarchie continue à régner dans la ville. Assainissement des marchands ambulants. Les mesures prises par la commune urbaine d'Antananarivo à ce sujet restent floues. Jusqu'ici, aucun résultat n’est palpable.  Les marchands ambulants envahissent toujours la ville. Selon les explications du délégué au maire, le but est de déloger ces marchands mais les moyens font défaut… Ce sont surtout les ressources humaines qui s’avèrent insuffisantes. 44 agents seulement  sont en charge de presque 9km2 de superficie. Il est clair que depuis le début, aucune politique n’a été mise en place dans la gestion de la ville. Par ailleurs, la gestion de la commune d'Antananarivo est également amalgamée à de la politique politicienne. De son côté, le parti au pouvoir semble utiliser tous les moyens possibles pour cultiver le désordre total qui règne dans la commune. A titre d’exemple, celle-ci ne bénéficie d’aucune subvention de l’Etat. Résultat des courses : c’est l’anarchie qui prévaut dans la capitale de Madagascar. Les marchands ambulants sont disséminés dans tous les coins et recoins de la ville. Déchets et immondices jonchent les quartiers. L'insécurité est grandissante. Les embouteillages sont exacerbés par l’état des rues. La devise d'Antananarivo : une ville propre et paisible, reste jusqu’à maintenant un vœu pieu.

Dans le domaine du transport à Madagascar, des lacunes graves doivent être comblées pour  mieux servir les usagers. Des failles au niveau du contrôle et de la prise de responsabilité sont les causes de l’anarchie qui prévaut. C’est ce qui est ressorti de l’atelier sur les transports qui s’est tenu hier. De fréquents accidents de circulation, des attaques armées tant au niveau des routes nationales qu'au niveau de la ville, des taxis-be qui n'arrivent pas à leur terminus, tels sont les principaux problèmes du transport que le pays connait en général. Des solutions ont déjà été proposées par les acteurs évoluant dans ce secteur. Mais encore faut-il que ces propositions soient appliquées  pour aboutir à  un résultat concret. Selon un membre de la  société civile investi dans le secteur des transports, c'est surtout l’absence de prise de responsabilité qui favorise la désorganisation du transport. Une réforme du système de transport est donc souhaitable. Un atelier afin de trouver une solution à tous ces problèmes a été organisé hier. Des acteurs ont apporté des propositions de solutions particulièrement pour la prévention des accidents de circulation,  et pour assurer la sécurité routière. Membres de la société civile et des coopératives de transport national, des responsables de forces de l'ordre et de l'agence de transport terrestre ou ATT ont participé à cet atelier. Principaux concernés : les transporteurs urbains ont brillé par leur absence et n’ont pas été représentés lors de cet atelier. Cette absence est d’autant plus grave et problématique que les transporteurs urbains sont pointés du doigt par les usagers en raison de la défaillance des services de transport.

Nivezivezy tamin’ny tambazotran-tserasera indray omaly ny taratasy nalefan’ny praiminisitra nampilaza ny dia hataon’ny praiminisitra sy ny fianakaviany hanatrika ny fivorian’ny SADC. Fianakaviana no mameno isa amin’ireo delegasiona handeha. Mazava ho azy, volam-panjakana no handoavana ireo fandaniana ireo.

Manjavozavo ny fanazavana noentin'ny Filohan'ny CENI mahakasika ny fomba fiasan'ity Vaomiera Mahaleotena mikarakara ny fifidianana ity amin'izao fotoana izao.