Archives mensuelles: août 2017

15 aogositra, andro hankalazan' ny  fiangonana katolika ny niakaran'ny Masina Maria vatana sy fanahy tany an-danitra. Nivory maro ireo mpino katolika androany. Nandalovan'ny mpanao gazety androany ny fiangonana tetsy amin'ny 67ha.

Toa ny teto Antananarivo, tsy tanteraka ihany koa ny fankalazan'ny antoko Tiako i Madagasikara ny faha 15 taonany tao Toamasina. Antony tsy nahazo fahazon-dalana avy amin'ny préfet de police tany an-toerana.  

Hisy ny fihaonam- ben’ireo Malagasy monina any ivelany  antsoina hoe “diaspora”. Ho dinihina manokana amin’izany ny anjara toeran’ireo Malagasy monina any ivelany amin’ny fampandrosoana ny firenena niaviany. Inona no ambadik’izao hetsika azo lazaina fa tampoka izao?  

Le régime actuel compte mettre l’accent sur le rôle de la diaspora malgache dans le développement du pays. Ce qui explique la tenue en octobre prochain d’un forum de la diaspora dans la capitale. Cet intérêt soudain suscite des interrogations du côté des observateurs de la vie politique malgache.  Alors que le mandat du président en exercice n’en est plus qu’a quelques mois de son terme, de nombreux ressortissants malgaches à l’étranger attendent encore l’ouverture d’une ambassade ou d’un consulat malgache dans les pays où ils ont élu résidence. Et voilà que tout d’un coup, les membres de la diaspora se voient qualifiés de « piliers de la politique nationale du développement à Madagascar ». D’où vient cet intérêt soudain pour ce groupe d’expatriés dont le sort, les droits, les responsabilités font rarement l’objet d’une quelconque discussion depuis des années ? En effet, à y voir de près, quel rôle jouent les membres de la diaspora malgache répartis dans plusieurs pays à l’étranger dans le développement du pays ? Il est clair que le développement du pays n’est pas à mettre entre les mains d’une minorité qui ne vit pas concrètement sur notre sol, mais bien entre les mains de ceux qui y habitent et qui sont au fait de la réalité sur le terrain. Pourquoi pour on ne sait quelles raisons, parer brusquement la diaspora de toutes les vertus en matière de développement ? Dans certains pays, même en Afrique, les impacts, ne serait-ce que financiers des actions de la diaspora sont  palpables. Mais qu’en est-il de notre pays ? Sans minimiser leur contribution, le moins que l’on puisse dire est que les membres de la diaspora se font des plus discrets. On entend parler des actions ponctuelles lors de catastrophes naturelles ou autres mais rien de durable  sur le moyen comme sur le long terme. Et lorsqu’on entend parler de la diaspora, c’est souvent pour entendre que la raison qui empêche les intellectuels malgaches de revenir au pays est tout bonnement le fait qu’ils seront moins bien payés qu’à l’étranger. A cela s’ajoutent actuellement  les problèmes d’insécurité, l’instabilité politique et le manque d’opportunités économiques. Si organiser un forum et établir une politique nationale incluant la diaspora sont louables, on ne peut s’empêcher de se poser la question de savoir quelles en sont les finalités véritables. Contribuer au développement voudrait dire pour les membres de la diaspora revenir au pays à la fin de leurs études et mettre leurs cerveaux et matières grises au profit du développement du pays sans forcément chercher un salaire élevé et des conditions exorbitantes par rapport à ceux qui sont restés dans le pays. Ça veut dire abandonner le confort de leur chez eux là-bas pour s’attaquer aux vrais problèmes de ce pays et le reconstruire. Une telle entreprise nécessite des sacrifices et des ajustements que les uns et les autres ne sont pas prêts à consentir, développement individuel oblige. Et l’Etat ? Est-il prêt à s’assurer que les ambassades et consulats malgaches rouvrent leurs portent et aient à leurs têtes des ambassadeurs compétents...

Le secrétaire général du ministère des finances et du budget Alexandre Randrianasolo, le directeur général du Trésor public Feno Jean Pierre et le directeur général de l’audit interne ont été limogés. Suite à la décision prise en conseil des ministres de mercredi, Rajaobelina Falihery a été nommé secrétaire général, Andriamanga Herivelo a été nommé directeur général du Trésor public. Le successeur du directeur général de l’audit interne n’a pas encore été nommé. La nouvelle ministre des finances et du budget Vonintsalama Andriambololona arrive donc avec son équipe.

Comparées aux industries étrangères, les industries malgaches ne sont pas encore compétitives tant en matière de production que d’exportation. C’est l’une des raisons qui a conduit à l’élaboration de la loi sur l'industrie qui passera bientôt au niveau du Parlement. Selon les explications du président du syndicat des industries, Fredy Rajaonera, la mise en place de cette loi est propice au développement des industries malgaches. Seulement 15 % du PIB vient des industries malgaches. Le taux d'exportation est encore faible. La production n’arrive pas à satisfaire la demande du marché intérieur. Cette loi a été élaborée en 3 ans. Le reste dépend des industries mais surtout du soutien de l'Etat et par-dessus tout, de l’adoption de cette loi sur l’industrie par les deux chambres.

L’octroi de voitures 4x4 en catimini aux députés se poursuit, selon les informations recueillies même si cela ne figure pas dans la LFI et LFR 2017. Il s’agirait d’une des raisons de la démission du ministre des finances et du budget en juillet dernier. Une voiture 4x4 marque Mazda BT 50. C’est ce que certains députés ont obtenu en faisant allégeance au régime actuel tout en donnant l’assurance qu’ils suivront à la lettre toutes les consignes qui leur seront données. Les députés qui acceptent le deal sont appelés en catimini au palais. Cela ferait près de 4 mois que cette manœuvre dure. Une source bien informée indique que ceux qui sont contre le régime ne font pas partie de la liste des bénéficiaires de ces voitures tout terrain. Elle affirme que cette démarche peu orthodoxe est l’une des  raisons de la démission du ministre des finances et du budget Gervais Rakotoarimanana vu que cette opération financière ne figure  ni dans la loi des finances initiale ni dans la loi des finances rectificative 2017. Questionnés sur cette manœuvre dilatoire, certains députés se défendent en arguant qu’ils ont acheté ce véhicule avec leurs propres moyens. D’autres avancent qu’ils remboursent mensuellement le coût de la voiture dont le coût avoisine 125 millions d’Ariary. Par conséquent, certains députés estiment qu’une commission d’enquête parlementaire doit être ouverte face à cette situation qui met à mal la notoriété de l’Assemblée Nationale. D’où vient l’argent ? Qui dirige l’opération ? Où est le Bianco face à cette situation ?

Le secrétaire général de l’Assemblée Nationale a été limogé. Un recrutement n’ayant pas reçu l’aval du numéro Un de la chambre basse serait à l’origine de ce limogeage. Selon l’arrêté n° n°101-AN/P du 1er août 2017, le secrétaire général de l’Assemblée National, Befourouack William, a été limogé. Cela fait donc près d’une semaine qu’il n’occupe plus ce poste, et depuis, l’on ignore les raisons exactes de ce limogeage. Un recrutement unilatéral de sa part en aurait été la cause, c'est-à-dire qu’il n’a pas eu l’aval du numéro Un de la chambre basse pour procéder à un recrutement. Il a été remplacé par Ratsimba Andrianaivo Mamy. Celui-ci a déjà occupé le poste de directeur de la législation au sein de l’Assemblée Nationale. Aucune explication n’a été fournie par les membres du bureau permanent concernant ce limogeage à Tsimbazaza. L’hémicycle semble  déserté par les députés en cette période. Quoi qu’il en soit, selon les informations recueillies,  la passation entre le secrétaire général sortant et le secrétaire général entrant a eu lieu jeudi dernier en catimini. Seul le rapporteur général Liahosoa Malement a assisté à la passation de service.

Manamafy hatrany ny fanafoanana ny didy fampisamborana ny Loholona Lylison René de Rolland ny zanaky SOFIA. Tsy tokony hisy fijery mitanila amin'ny fitantanana ny firenena hoy izy ireo. Mety hiteraka voka-dratsy amin'ny mpiray tanindrazana izany raha ny fanazavana.  

Tsy mahita lalam-barotra ireo mpandraharaha eto Madagasikara, indrindra ireo mpandraharaha madinika sy salantsalany. Antony, tsy ampy ny fampahafantarana omena azy ireo raha ny fanazavana. Tombony ara-toekarena maromaro no setrin’ny fahitana lalam-barotra any ivelany saingy tsy mbola voatrandraka izany eto Madagasikara raha ny fanazavan'ny filohan'ny  tranoben'ny varotra eto Madagasikara omaly.